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Le projet de point d'arrêt du TGV à Maffle

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 76 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/10/2016
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Lors de l'inauguration de la gare d'Ath le 5 octobre dernier, le ministre fédéral en charge de la Mobilité a indiqué être favorable à un arrêt TGV sur la ligne Bruxelles-Paris à Maffle si les études confirment son intérêt, précisant qu'Infrabel avait été sollicité pour évaluer le coût de l'infrastructure.

    Cet arrêt « permettrait aux voyageurs venant de Paris d'accéder au site Pairi Daiza, tout en rejoignant tant Bruxelles, que Mons, Charleroi, Namur ou Liège », m'indiquait Monsieur le Ministre en réponse à ma question du 11 juillet dernier.

    Dans l'esprit de son collègue M. Prévot (réponse à la question n°1302 (2015-2016), « le TGV qui pourrait desservir Pairi Daiza devrait non pas se rendre à Bruxelles venant de Paris, mais poursuivre sa course vers Mons, Charleroi, Namur et Liège », de sorte que toutes les grandes villes wallonnes retrouveraient une desserte directe en Thalys vers Paris et le parc Pairi Daiza.

    Monsieur le Ministre partage-t-il l'avis de son collègue ? Quelles sont précisément l'approche du Gouvernement wallon et sa position par rapport au Gouvernement fédéral ? Y a-t-il unanimité pour qu'en cas de concrétisation du point d'arrêt à Maffle le TGV poursuive sa route vers les grandes villes wallonnes et non Bruxelles ?

    Le Gouvernement wallon a-t-il sollicité des études urbanistiques et environnementales relatives au développement de cet arrêt ?

    En résumé, Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce dossier important pour la mobilité régionale ?
  • Réponse du 31/10/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lors de l’annonce par le Conseil des ministres du Gouvernement fédéral le 27 février 2015 de la suspension à partir du 1er avril 2015 du Thalys wallon desservant les grandes villes wallonnes sous le régime de l’offre de service public, le Gouvernement wallon a pris la décision le 5 mars 2015 de saisir le Comité de concertation « Gouvernement fédéral – Gouvernements des Communautés et des Régions » en vue de requérir le maintien de l’offre Thalys sur la dorsale wallonne au-delà du 1er avril 2015.

    Il a été demandé de :
    - s’assurer de l’équipement rapide des rames Thalys en ETCS, conformément au Gentlemen’s Agreement ETCS signé entre INFRABEL et Thalys International le 16 janvier 2014, pour officialiser l’engagement mutuel des deux entreprises à respecter leur échéancier commun vis-à-vis de l’implémentation de l’ETCS ;
    - charger la SNCB de négocier la mise à disposition à très brève échéance de matériel roulant existant compatible avec la technologie ETCS afin d’assurer la desserte dans l’attente de la mise à niveau des rames Thalys ;
    - confirmer l’exploitation 7 jours/7 aux conditions actuelles de la desserte Thalys sur la dorsale wallonne parmi les obligations de service public dans les contrats de gestion actuels et futur de la SNCB.

    La remise en route du Thalys wallon figure parmi les revendications décidées par le Gouvernement wallon en sa séance du 12 mai 2016.

    La proposition qu'évoque l'honorable membre s’inscrit dans un contexte de revendications régionales, que je continue à soutenir.

    L’alternative mise sur la table par mon Collègue vise à faire la synthèse des deux projets. Par un arrêt à la base dite du Coucou, moyennant des aménagements qu’Infrabel doit examiner, le Thalys wallon pourrait être remis en service et le projet évoqué par l'honorable membre pourrait se réaliser.