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L'utilisation des bactéries naturelles afin de lutter contre la pollution des rivières

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 80 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 13/10/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La faible pente du Geer entraîne un mauvais écoulement et donc une stagnation des différentes matières polluantes. Celles-ci viennent d’un peu partout, des évacuations clandestines, des rejets d’eaux usées d’industries, des traitements des agriculteurs et des égouts qui se jettent directement dans la rivière. La conséquence en est une odeur particulièrement nauséabonde.

    Afin de lutter contre ce phénomène, Idrabel, une société de biotechnologie, y sème des bactéries mangeuses de pollution.

    Ce projet-pilote a été lancé en 2005. Depuis, onze kilomètres du Geer ont déjà été traités avec une diminution de 46 à 71 % des volumes de vases organiques, selon les sites. Coût du traitement : 100.000 euros pour 51 776 m². Un investissement trois à dix fois moins élevé que le curage traditionnel. Le traitement bactériologique permet aussi une meilleure oxygénation du courant et un meilleur débit grâce à l’élimination des vases et autres boues.

    Quel est le regard du Gouvernement de la Région wallonne à l’égard de ce procédé ?

    Monsieur le Ministre confirme-t-il sa rentabilité et ses résultats ?

    Est-il prévu de le généraliser ? D’autres projets pilotes de ce type ont-ils été réalisés depuis 2005 ?
  • Réponse du 24/10/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette question relève de la compétence de mon collègue le Ministre René COLLIN. J'invite l'honorable membre à la lui poser.