Le projet Interreg Grande Région relatif aux murs en pierre sèche

• Session : 2016-2017
• Année : 2016
• N° : 42 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 13/10/2016

  • de PREVOT Patrick
  • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région
  
  Après une quasi disparition des édifices en pierres sèches et du savoir-faire lié à cette technique, des partenaires français, luxembourgeois, allemands et belges ont décidé de s’associer pour développer un projet ambitieux de sauvegarde, de restauration et de valorisation des murs en pierres sèches dans la Grande Région.
  
  Monsieur le Ministre a récemment confirmé l’approbation du projet Interreg Grande Région, relatif aux « murs en pierres sèches ». Le projet cofinancé par l’Europe (FEDER : 625.960 euros) se concrétisera dans le parc naturel des Deux Ourthe (Tenneville, Gouvy, Sainte-Ode, Houffalize, La Roche, Bertogne) et dans le parc naturel de la Haute Sûre et Forêt d’Anlier (Bastogne, Fauvillers, Vaux-sur-Sûre, Martelange, Habay et Léglise).
  
  Monsieur le Ministre peut-il en dire plus concernant ce projet ?
  
  Quelle sera la part des investissements à charge de la Région wallonne ?
  
  Quel agenda a-t-il été arrêté concernant les différents travaux ?

• Réponse du 28/10/2016

  • de COLLIN René
  
  Ce projet ambitieux de sauvegarde, de restauration et de valorisation des murs en pierre sèche dans la Grande Région se développera pendant une période de quatre années à travers la mise en œuvre de sept actions phares.
  
  À mes yeux, l’objectif et l’atout majeur de ce projet résident dans l’émergence d’une véritable filière économique transfrontalière : économies de la transformation, de la construction, de la formation, du tourisme… Dans cette optique, le projet permettra entre autres de créer de nouveaux marchés de niche pour les entrepreneurs et de renforcer l’attractivité du territoire en mettant en valeur, sur les plans économique et touristique, ce patrimoine méconnu.
  
  Concrètement, il appartient maintenant aux porteurs de ce projet d’établir une feuille de route précise à construire à partir des orientations prioritaires identifiées dans la fiche projet validée par les autorités politiques de la Grande Région dont la Wallonie fait partie. Mon Cabinet ainsi que la DGO3 sont membres du comité d’accompagnement du projet. Grâce à ce dispositif, je suivrai de près et avec grand intérêt les réalisations et les résultats que ce projet produira.
  
  Au niveau des aspects budgétaires, l’intervention FEDER pour les opérateurs wallons s’élève à 652.960 euros complétée par un financement wallon à concurrence de 387.605 euros.
  
  Enfin, il est important de souligner que le Parc naturel des deux Ourthes est le chef de file de ce projet. Preuve, s’il en est, que les opérateurs wallons prennent les devants et qu’ils ont à cœur de se mobiliser et de valoriser leur patrimoine en s’ouvrant aux autres. Ce volontarisme et cette proactivité ne peuvent que nous réjouir.