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La sécurisation des bretelles de l’autoroute E411

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 100 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/10/2016
    • de MAROY Olivier
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    J’emprunte régulièrement l’autoroute E411 et je constate qu’en heure de pointe, les bretelles d’autoroute sont trop petites, ce qui entraîne de longues files d’automobilistes sur la bande d’arrêt d’urgence.

    Cela est particulièrement vrai aux abords de Louvain-la-Neuve et des zonings industriels. J’ai déjà vécu cela aussi aux abords de Namur.

    Ces files de véhicules sont très dangereuses, lorsque l’on sait qu’un arrêt sur une bande d’arrêt d’urgence peut devenir mortel. Je ne dois pas faire un dessin, il m’est déjà arrivé d’être «  pris au piège  » et ce n’est pas rassurant, c’est le moins qu’on puisse dire. D’autant plus que certains usagers ne connaissent pas toujours les lieux et peuvent être surpris.

    Des accidents ont-ils déjà été déplorés à cause de ce phénomène  ? Dans l’affirmative – ce que je suppose – Monsieur le Ministre a-t-il des chiffres en sa possession pour ces 5 dernières années  ?

    Quels sont les points noirs identifiés en Brabant wallon ? Quels remèdes sont préconisés pour sécuriser ces endroits dangereux  ? Quels budgets ont-ils été débloqués pour y remédier  ? Monsieur le Ministre peut-il me détailler ce qui est prévu concrètement (ainsi que l’agenda) pour Louvain-la-Neuve, ainsi que pour la sortie 5 Rixensart-Bierges qui dessert le site de GSK et est très souvent encombrée  ?
  • Réponse du 04/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le réseau autoroutier wallon a la particularité de posséder de nombreux échangeurs rapprochés l’un de l’autre.  D’autre part, la structure urbanistique (la Belgique est un des pays les plus densément peuplés d’Europe), le nombre important de points d’intérêt (zones commerciales, gares,…) et la présence de nombreux zonings en périphérie de l’autoroute ont comme conséquence que plusieurs échangeurs sont congestionnés.

    Il arrive de plus en plus fréquemment que des remontées de files soient observées sur certains échangeurs occasionnant des risques d’accident pour l’ensemble des usagers.

    Cette situation s’observe le long de l’E411 en Brabant wallon et à proximité des grandes villes (Liège, Namur, Mons) mais ce phénomène commence à s’observer également à hauteur de certains échangeurs dans des zones plus rurales (par exemple à Villers-le-Bouillet et à Saint-Georges-sur-Meuse le long de l’E42).

    Mon administration a développé une méthodologie pour examiner la problématique des remontées de files et pour identifier les pistes de solution.
    Cette méthodologie permettra d’appréhender la problématique pour l’ensemble des autoroutes de manière cohérente.

    Elle est basée :

    - sur l’identification des dangers et des risques au niveau de chaque échangeur ;
    - sur l’évaluation des risques déterminés à partir de la fréquence et de l’amplitude des remontées de files ;
    - sur la détermination de mesures de prévention (supprimer le danger, réduire les risques, informer les usagers, surveiller…).

    Un plan d’actions est en cours d’élaboration afin de hiérarchiser les différents échangeurs et d’agir en priorité là où les risques sont les plus importants.

    Ce plan d’actions devrait aboutir à des propositions de solutions pour mettre en œuvre les mesures de prévention dans le courant du premier semestre 2018 pour l’ensemble des échangeurs.

    Toutefois, des solutions pourront être mises en œuvre avant ce délai.

    Pour la sortie n° 5 (Bierges) de l’E411, un aménagement conséquent est prévu et sa mise en œuvre nécessitera plusieurs années. Une première phase d’amélioration partielle pour augmenter la capacité de stockage des files entre les sorties 5 et 6 est cependant à l’étude, son adjudication est envisagée fin d’année.

    En ce qui concerne la sortie n° 8a (Louvain-la-Neuve), la situation s’est un peu améliorée suite à l’augmentation de la capacité à l’aval de l’échangeur début de cette année (pemière phase accès P+R).

    Enfin, au niveau des accidents, l’administration ne possède pas de statistiques précises sur les accidents provoqués par les remontées de files.