/

Le secteur de l'aide alimentaire

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 123 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 19/10/2016
    • de VIENNE Christiane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Lors de sa réponse du 12 janvier 2016, Monsieur le Ministre annonçait qu'une mesure visant à favoriser la création et l'organisation des épiceries sociales serait intégrée dans le CWASS en insérant un chapitre particulier dans la partie du Code relative à l'insertion sociale.

    Il confirmait plus tôt, le 5 novembre 2015, que son cabinet allait rencontrer des acteurs du terrain tels que des représentants d’épiceries sociales des secteurs privés et publics, de la Croix-Rouge et de la Fédération des services sociaux.
    Peut-il me préciser le planning des rencontres réalisées à ce jour et celles à venir, ainsi que les opérateurs rencontrés ou qu'il va rencontrer ?

    Peut-il également nous faire part de leurs expériences et préoccupations ?

    Lors d'une visite dans le péruwelsis en octobre 2015, il précisait que : « Les épiceries sociales proposent à leurs bénéficiaires des produits alimentaires, d’entretien et d’hygiène à moindre coût. De par leur philosophie d’action, dans le cadre de l’aide alimentaire, elles constituent d’importants outils d’action sociale qu’il convient de professionnaliser davantage ».

    Néanmoins, il rappelait en commission que les produits distribués issus des dons d'invendus alimentaires provenant de commerces ne sont pas destinés à être vendus, même si ceux-ci sont transformés.

    Peut-il me préciser de quelle manière il va couvrir les coûts inhérents à la logistique à charge des opérateurs de première ligne ?

    Ces subsides pérennes qu'il prévoit seront-ils pondérés par des critères inhérents aux environnements locaux tels que les distances, les charges énergétiques, etc ?
  • Réponse du 03/11/2016
    • de PREVOT Maxime


    Je confirme à l'honorable membre qu’un avant-projet de décret relatif à l’aide alimentaire va être déposé en première lecture ce jeudi 20 octobre au Gouvernement wallon. Il comprendra que je laisse la primeur de ce texte à mes collègues, mais je ne manquerai pas de communiquer sur celui-ci.

    Je l'informe néanmoins que la portée de ce texte est étendue au-delà du secteur des épiceries sociales puisqu’il reprend également des dispositions en vue de l’agrément et du financement des restaurants sociaux et d’une coordination de l’aide alimentaire.

    Les modalités de mise en œuvre de l’aide alimentaire doivent être des leviers axés sur le droit et l’accès à une alimentation saine et adéquate pour les bénéficiaires tout en garantissant leur autonomie financière et alimentaire.

    Concernant les rencontres avec le secteur, mon cabinet a effectivement rencontré dans un premier temps la Fédération des services sociaux et la Croix-Rouge qui ont fait part de leurs réactions par rapport aux lignes directrices de cet avant-projet.

    Ces réactions ont été intégrées dans le texte. Par ailleurs, la Fédération des restos du cœur a été également rencontrée par mon Cabinet. Il est par ailleurs prévu de rencontrer ces trois parties prenantes après le passage en première lecture au Gouvernement wallon.

    En ce qui concerne le financement du secteur, notre souhait est de favoriser l’accueil et la prise en charge des personnes en situation d’exclusion.

    Il s’agit de la mission principale des épiceries sociales et des restaurants sociaux. Beaucoup de ces structures mettent dès lors sur ces missions à travers les actions suivantes :

    - lutte contre l’exclusion sociale par le développement d’un projet à caractère préventif et qui favorise le non-assistanat ;
    - restauration de la dignité des familles bénéficiaires et de leur capacité de choix ;
    - création d’un lieu d’accueil et d’accompagnement adapté pour les familles, aussi bien les enfants que les adultes.