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Les conséquences économiques de la grève des TEC.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 57 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 02/06/2005
    • de BORSUS Willy
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie et de l'Emploi

    J'ai interpellé récemment le Ministre Antoine sur les conséquences de la grève des TEC, en termes d'image et d'incidences sociales. Les principes de continuité et d'égalité des usagers n'étaient effectivement plus respectés et rompaient donc avec les missions et obligations liées au contrat de gestion.

    Mais ce conflit social a également des incidences économiques non négligeables. En effet, les usagers ainsi que de nombreux indépendants, relayés par différentes structures dont la FEB et autres associations, ont subi les conséquences directes de cette grève. Perte de clientèle dans les magasins, retards au travail, déplacements supplémentaires, … sont autant de conséquences économiques de cette grève qu'il me paraît important aujourd'hui d'évaluer.

    Monsieur le Ministre pourrait-il dès lors nous donner une estimation chiffrée de ces incidences et évaluer ainsi l'impact économique de ces grèves sur l'économie wallonne ?
  • Réponse du 30/06/2005
    • de MARCOURT Jean-Claude


    Nous pouvons nous targuer de disposer, en Région wallonne, d'une certaine vision construite de ce que doit être le dialogue social.

    Ainsi, le Gouvernement wallon et les partenaires - j'insiste sur ce substantif ¬- sociaux, ont décidé de faire de la concertation sociale en Wallonie, un élément permanent de stabilité, de paix sociale et, in fine, de développement économique.

    Une volonté qui s'est notamment traduite par la création du Comité d'alerte dont l'objectif est d'assurer, dans le respect des procédures fédérales, une concertation dans l'urgence. Sa première intervention s'est, par ailleurs, clôturée positivement et a été saluée par les partenaires sociaux wallons.

    Comme je l'ai déjà souligné à de multiples reprises, j'ajouterai que la paix sociale ne se décrète d'aucune façon, mais qu'elle est le fruit d'une approche préventive et permanente des conflits.

    Quant aux relations sociales qui se transforment en conflit, j'insiste sur leur caractère extraordinaire et non révélateur du climat social de notre Région. Par ailleurs, bien souvent, cette tournure des événements péche par manque de concertation et de dialogue social.

    Il n'y a aujourd'hui pas de modèle économique permettant de mesurer l'impact économique d'un conflit social, quel qu'il soit.

    Dans le cas précis du conflit des TEC, il serait nécessaire de connaître les éléments suivants: le nombre de passagers de jour perdus, les caractéristiques socio-économiques des passagers (étudiants, employés, pensionnés, ...) concernés, etc.

    Ces données sont probablement disponibles chez le Ministre de tutelle de même que l'impact budgétaire précis de la dernière grève sur les finances de la S.R.W.T.

    J'invite donc l'honorable Membre à interroger le Ministre de la Mobilité.