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L’accessibilité des logements wallons aux transports publics

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 147 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 03/11/2016
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Selon les dernières données régionales fournies par l’Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), environ 61,4 % des logements wallons ont en 2014 une accessibilité piétonne aux transports publics bien desservie.

    A l’heure où l’on souhaite encourager de plus en plus la mobilité douce, il est évident que ce pourcentage est globalement bien trop faible pour offrir une alternative sérieuse aux transports privés.

    Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer quelles actions concrètes celui-ci compte mettre en place afin d’améliorer ce pourcentage permettant ainsi une meilleure alternative aux transports privés  ?

    D’autre part, ce pourcentage étant encore plus faible pour les Provinces de Namur, de Liège et de Luxembourg, Monsieur le Ministre a-t-il un plan de mise en place rapide pour celles-ci  ?

    Enfin, à quel horizon, Monsieur le Ministre espère-t-il voir ces mesures entrées en vigueur ?
  • Réponse du 22/11/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La réflexion relative à l’accessibilité des logements wallons est prise en compte dans le cadre de l’élaboration des Plans Communaux de Mobilité (PCM). Le schéma des déplacements superpose les réseaux afin de définir leur bonne articulation et les connexions intermodales permettant de combiner les modes. Les réseaux et le schéma intermodal sont présentés sous forme de cartes et de schémas.

    Le volet piéton de ces plans comprend la localisation et la caractérisation d’un réseau structurant destiné aux déplacements quotidiens des piétons et des personnes à mobilité réduite. Les axes principaux de ce réseau visent à relier entre eux les pôles d’attraction (habitat, commerces, écoles, …) et les pôles de transport en commun en tenant compte d’une distance, d’un temps de parcours et d’une accessibilité jugés acceptables pour ce type de déplacement.

    Parallèlement, un réseau structurant d'itinéraires cyclables est établi afin de relier les noyaux d’habitat aux pôles d’attraction (commerces, écoles, …) et aux pôles de transport en commun. Ce volet aborde également les problématiques du stationnement du vélo, de la mise à disposition éventuelle de bicyclettes, et un aspect de promotion, d’éducation et de sensibilisation à l’utilisation des deux roues.

    Le volet transports en commun des PCM traite des mesures favorisant la cohérence entre le développement du territoire et le réseau d’autobus (développement urbanistique le long de certaines lignes de bus, autour d’une gare bus, desserte de nouveaux quartiers, …), la problématique de l’accessibilité multimodale des gares SNCB (avec un accent sur l’accessibilité piétonne) et la problématique plus générale du stationnement et de l’accès autour de ces pôles.

    Finalement, un volet intermodalité développe les mesures favorisant la complémentarité entre les offres de transport public (nœuds de correspondance train/bus) et avec d’autres modes, notamment la marche et le vélo.

    Des subventions régionales aux communes ayant approuvé leur plan de mobilité sont affectées à la réalisation d'aménagements favorisant les modes de déplacement alternatifs. L'objectif est d'accorder une attention particulière aux usagers plus vulnérables, d'adapter et de sécuriser les infrastructures de déplacement empruntées par les usagers doux et de permettre ainsi aux cyclistes, piétons et personnes à mobilité réduite de se déplacer en toute sécurité.