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L'évaluation du fonctionnement de l'On Board Unit (OBU)

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 186 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/11/2016
    • de TROTTA Graziana
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Selon la presse, des problèmes se posent encore avec certains OBU (On Board Unit) qui équipent des poids lourds de plus de 3,5 tonnes soumis au prélèvement kilométrique.

    Ce dernier est en vigueur depuis le 1er avril dernier, mais les entreprises disposant de poids lourds ont pu équiper leurs véhicules à partir d'octobre 2015, soit il y a un peu plus d'une année, ce qui permet d'avoir un certain recul à l'égard du fonctionnement du dispositif.

    Monsieur le Ministre a déjà rencontré personnellement Viapass et Satellic pour évoquer les problèmes techniques et administratifs rencontrés sur le terrain. Un groupe de travail regroupant son Cabinet, Viapass, Satellic, les fédérations de transporteurs et le collectif des petits transporteurs a d'ailleurs été créé dans cet objectif.

    Aujourd'hui, un an après la mise en place progressive des OBU, Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur le fonctionnement du dispositif ?

    Quels sont les problèmes techniques et administratifs qui se posent encore actuellement ? Comment s'expliquent-ils et, surtout, quelles solutions vont être apportées et dans quel délai ?

    Il a aussi été reproché aux OBU d'être nuisibles pour la santé. Les craintes ont d'ailleurs été relayées par le Syndicat des Indépendants et des PME (SDI). Monsieur le Ministre peut-il également faire le point en la matière ?

    Y a-t-il un réel danger pour la santé des conducteurs et si oui quel est-il ?
  • Réponse du 28/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Au niveau du fonctionnement du système, toutes les fédérations et plus généralement les parties présentes au groupe de travail technicoadministratif, mis en place à mon initiative, ont reconnu que les problèmes essentiels rencontrés sont résolus. Je précise que la Wallonie est la seule région à avoir mis en place cette plateforme d’échanges saluée par les fédérations de transporteurs.

    À titre d’exemple, la mise à jour du système opérée début juillet a amélioré la situation en résolvant divers problèmes et en apportant des fonctionnalités nouvelles comme la visualisation du trajet parcouru.

    Au niveau des craintes exprimées pour la santé, l'OBU correspond à un navigateur GPS standard, comme on en trouve maintenant dans la majorité des voitures, et ce couplé à un GSM placé à une certaine distance du conducteur.

    Les communications avec le centre de gestion se basent donc sur le protocole d’émission de type « GSM/GPRS ». Cette technologie est encadrée par des normes européennes et est soumise à la surveillance de l'IBPT, Institut belge des services postaux et des télécommunications.

    Signalons que les antennes sont placées à l'arrière de l'OBU de SATELLIC (côté pare-brise) ce qui réduit au minimum les radiations dans la cabine du camion. Il est toutefois toujours possible, pour les conducteurs qui le souhaiteraient, d'obtenir un kit et d'installer des antennes externes.

    En conclusion, il apparait que les OBU’s présents dans les camions ne présentent pas plus de risque que les GSM et les navigateurs GPS courants que l'on trouve maintenant dans la toute grande majorité des véhicules.