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Les risques encourus lors de l’utilisation des casques de réalité virtuelle

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 199 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 14/11/2016
    • de PUGET André-Pierre
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En Belgique, le casque de réalité virtuelle est de plus en plus utilisé et les domaines d’application de plus en plus nombreux.

    Plusieurs études sur ces casques indiquent qu’ils peuvent provoquer de sérieux problèmes de santé et qu’ils peuvent engendrer des problèmes de myopie, des fortes fièvres, des maux de tête, des nausées, des problèmes de concentration et un état de somnolence. Il peut aussi provoquer des pathologies sévères : agressivité, nervosité, jusqu'à l'échec scolaire.

    Comme toute technologie, ces casques suscitent des interrogations quant à leur effet et aux risques qu’ils impliquent, notamment sur les yeux et sur la santé. Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait des limitations d’âges.

    Existe-t-il des études pour connaître l'ampleur du problème ?

    Quelles peuvent être les mesures de prévention prises à l’échelon wallon ?
  • Réponse du 28/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le phénomène des casques de réalité virtuelle n’est pas assez ancien pour que nous ayons des données épidémiologiques fiables sur le lien entre utilisation de ces casques et la santé.

    Il n’y a à notre connaissance aucune donnée scientifique qui permettrait d’établir ce lien.

    Tout au plus, si nous analysons brièvement ce qui est publié sur internet, nous trouvons quelques informations, sans base documentée, donc sans prise en considération possible. Par exemple :
    - augmentation du risque de myopie ;
    - modification du fonctionnement du cerveau ;
    - augmentation de la fréquence des migraines ;
    - risque d’agressivité.

    Des études existent aussi sur les bienfaits de la réalité virtuelle. En effet, cette technologie pourrait ouvrir de nouveaux horizons dans la psychothérapie et soigner certaines pathologies comme l’anxiété ou de syndromes de stress post-traumatique. Cette technologie pourrait aussi diminuer les pertes de mémoire chez les sujets âgés.

    Dans un sens ou dans un autre, il est bien trop tôt, au stade actuel, pour se prononcer, mais j’y reste attentif.

    Il faut aussi être conscient que la politique des produits et de la protection des consommateurs est une compétence fédérale. La marge de manœuvre de la Région wallonne est donc limitée en matière de prévention à l’utilisation de ce type de produits.