/

Les aides à la mobilité pour les personnes handicapées

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 209 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 14/11/2016
    • de ONKELINX Alain
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    À l'occasion de la journée de sensibilisation à la déficience visuelle, organisée le 19 octobre dans nos murs, les associations représentées ont rédigé une interpellation à destination des responsables politiques.

    Parmi les points évoqués, la question des aides matérielles accordées uniquement pour les personnes, dont le handicap est reconnu avant 65 ans, a été soulevée. Plus spécifiquement, ils ont attiré notre attention sur le transfert des aides à la mobilité qui dépendait, avant la 6e réforme de l’État, de l'INAMI.

    À ce jour, selon le collectif présent, la gestion de ces aides ne serait toujours pas réglée par les entités fédérées et les budgets dégagés ne permettraient pas de répondre aux besoins.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il qu'à ce jour, la Wallonie n'a pas pris la gestion des aides à la mobilité de manière active ?

    Qu'en est-il des budgets y afférents ?

    Malgré le contexte budgétaire que nous connaissons, existe-t-il des réflexions afin de faire sauter le verrou des aides matérielles pour les personnes dont un handicap est reconnu après 65 ans ?
  • Réponse du 28/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Comme le souligne l'honorable membre dans sa question, le transfert de compétences n’est pas encore effectif en ce qui concerne les aides à la mobilité, aucun budget spécifique n’a d’ailleurs été transféré à la Région en dehors de l’allocation aux personnes âgées.

    En ce qui concerne le verrou des aides matérielles, une étude exploratoire a été réalisée par l’AViQ afin de déterminer le budget possiblement nécessaire pour couvrir cette ouverture potentielle aux plus de 65 ans.

    Sur base d’une enquête de santé de 2013, 23,6 % des personnes de plus de 65 ans affirment être sévèrement limitées dans l’exécution d’une série d’activités de base. Considérant que celles d’entre-elles bénéficient soit d’un placement en maison de repos ou en maison de repos et de soins ou bénéficient déjà des prestations de l’Agence en aide matérielle (première demande introduite avant 65 ans), il reste potentiellement 110.000 personnes supplémentaires qui pourraient solliciter l’AViQ en cas d’ouverture. Le budget moyen d’un dossier en aide matérielle est de 2.854 euros/personne, d’où il faut déduire la part contributive du bénéficiaire. Ce qui représente un coût global approximatif de 300.000.000 euros.

    Étant donné les budgets à mobiliser, l'honorable membre comprend aisément que cette levée du verrou des 65 ans qui devrait faire l’objet d’une modification décrétale, ne pourra se faire que par paliers.