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La prochaine phase test en Wallonie concernant les supercamions

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 218 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 17/11/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Les supercamions sont les futurs mastodontes des routes. Ils pourront dépasser les 25,25 mètres de longueur et les 60 tonnes au niveau de la masse totale. Ces supercamions ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays et représentent à la fois une demande du secteur et une diminution de la pollution.

    La phase test débutera en Wallonie au 1er janvier 2017 sur les routes wallonnes et les entreprises intéressées peuvent, dès ce 1er novembre 2016, faire acte de candidature auprès de la Région wallonne pour les faire rouler sur le réseau routier wallon. Une fois le dossier validé, les projets pilotes seront soumis à une évaluation annuelle, mais le gouvernement décidera, au bout d’une période maximale de 8 ans, s’il autorise de manière définitive ce type de transports.

    Quel regard Monsieur le Ministre porte-t-il, ainsi que son administration, sur la dégradation des routes à l’aune de ce projet ?

    A ce jour, combien d’entreprises ont déjà manifesté leur intérêt via la Région ?

    Dans une récente déclaration, le collègue de Monsieur le Ministre,Maxime Prévot, indiquait que des conditions seraient établies. Qu’entend le Gouvernement à cet égard ?
  • Réponse du 28/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Les conditions de participation aux projets-pilotes des écocombis sont explicitées dans l'arrêté royal du 19 mars 2012 et l'arrêté du Gouvernement Wallon du 20 octobre dernier publié au Moniteur ce 8 novembre.

    En charge de la sécurité routière et de l'infrastructure routière ce qui comprend son entretien, j'ai évidemment pris toutes les précautions voulues en ces domaines.

    Je renvoie l'honorable membre vers l'évaluation faite par les Pays-Bas et le Centre de recherche routière, les écocombis n'ont pas d'impacts négatifs en ces domaines. On pourrait même estimer qu'ils ont un impact positif pour l'infrastructure, car ils diminuent le poids propre des camions (la tare) et garantissent une bonne répartition de la charge puisqu'ils sont plus longs. Ils ont aussi un impact intéressant sur le plan de la mobilité puisqu’ils transportent plus de marchandises avec moins de camions et réduisent donc le nombre de ceux-ci, à volume constant de marchandises.

    Je rappelle également que les écocombis ne seront autorisés que sur des itinéraires judicieusement choisis en termes de sécurité routière, en évitant, par exemple, les centres des villes, mais aussi, en termes de non-concurrence à la voie d’eau et aux lignes de fret ferroviaire.

    Les transporteurs sont intéressés et sont prêts à investir dans les écocombis, car cela leur permet de répondre à une demande logistique complémentaire à l'offre actuelle et, car les écocombis présentent un intérêt économique.