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Le dispositif de «flexi-jobs» en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 50 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 22/11/2016
    • de EVRARD Yves
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Le dispositif de flexi-jobs a été mis en place en novembre 2015. Au troisième trimestre 2016, la Belgique comptait 19514 flexi-jobbers auprès de 5439 employeurs.

    Ces flexi-jobbeurs sont issus majoritairement du secteur de l’Horeca, mais de plus en plus, proviennent également d’autres secteurs comme le commerce, l’intérim, l’industrie, l’enseignement ou encore le non-marchand. La formule leur permet de compléter leurs revenus.

    Selon des éléments communiqués dans la presse, il semble qu’au premier trimestre 2016, 97 % des flexi-jobs étaient situés en Flandre.

    Madame la Ministre confirme-t-elle les chiffres cités  ?

    Cette tendance se poursuit-elle pour les deux trimestres suivants  ?

    Dispose-t-elle d’éléments qui pourraient expliquer cette frilosité de la Wallonie à l’égard de la formule des flexi-jobs  ?

    Comment explique-t-elle cette situation  ?

    La formule «  flexi-jobs  » est actuellement limitée à l’Horeca, mais le Fédéral réfléchit à la possibilité de l’étendre à d’autres secteurs d’activités qui connaissent des besoins spécifiques ou saisonniers comme par exemple les fleuristes ou encore dans le domaine de la boucherie ou boulangerie.

    Quel est le sentiment de Madame la Ministre devant cette éventualité ?
  • Réponse du 05/01/2017
    • de TILLIEUX Eliane

    La mesure des « flexi-jobs », initiée par le Gouvernement fédéral en décembre 2015, consiste à permettre à un travailleur du secteur horeca d’exercer des prestations irrégulières auprès d’un ou plusieurs employeurs. En dehors de la communication du Gouvernement relayée par la presse, il n’y a, à ma connaissance, pas de publication ou d’évaluation officielle de cette mesure, réalisée par l’ONSS ou le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.

    Il me semble dès lors délicat, en tant que Ministre régionale de l’Emploi, de commenter, sans éléments objectifs, cette mesure qui relève des compétences et de la responsabilité fédérales. Je reste toutefois attentive et dubitative sur ce type de mesures qui requiert des travailleurs une grande flexibilité et accroît parallèlement l’insécurité de leurs conditions d’emploi dans un contexte économique qui fragilise déjà les travailleurs les plus vulnérables.