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La partie navigable de l'Ourthe

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 245 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/11/2016
    • de LECERF Patrick
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La lutte contre les inondations dans la vallée de l'Ourthe passe entre autres par des programmes de dragages réguliers et raisonnés, que ce soit sur les tronçons navigables, en aval des barrages de Nisramont, pour lesquels Monsieur le Ministre est compétent ou sur les tronçons non navigables, en amont de ces barrages, pour lesquels c’est son collègue René Collin qui est compétent.

    Depuis de nombreuses d'années, en concertation avec les différents acteurs de la rivière, des campagnes de dragages sont menées sur la partie hydraulique de l’Ourthe, en tenant évidemment compte des contraintes par rapport aux habitats et aux espèces protégées.

    Fin 2015, nous attendions le nouveau programme de dragage. Hors, à ce jour, rien n'est sur la table pour la bonne et simple raison, semble-t-il, que la DNF remet en cause le bien-fondé et l'efficacité des opérations de dragage et exige une étude d'incidences évaluant l'efficacité globale et zone par zone de celles-ci, avant l'adoption de tout nouveau programme.

    Je voudrais connaître l'analyse de Monsieur le Ministre de cette situation qui nous replonge 20 ans en arrière et met en péril tout un pan de la lutte contre les inondations.

    Soutient-il cette position de blocage de la DNF  ? Ou a-t-il l’intention de négocier un compromis qui pourrait consister à envisager ces études, tout en poursuivant les programmes de dragage, en attendant les conclusions de celles-ci ?
  • Réponse du 13/12/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je rappelle que la matière du dragage des voies navigables relève de la compétence de mon collègue Carlo Di Antonio. Toutefois, les opérations de lutte contre les inondations dans l’Ourthe ne relèvent pas, à proprement parlé, exclusivement d’opérations de dragage, mais sont des interventions ponctuelles d’enlèvement de terre ou de roches, dans le cours de la rivière associée à d’autres opérations, aux endroits critiques, notamment aux abords des villes afin de protéger celles-ci. Ces interventions se combinent en effet généralement avec des opérations de stabilisation de berges pour lesquelles les déblais sont utilisés, et ce à la satisfaction des communes concernées.

    Cependant, les législations allant en se complexifiant avec le temps, requérant des autorisations aux procédures plus lourdes, celles-ci peuvent rendre les interventions plus compliquées à mener et peuvent parfois susciter des points de blocage entre les administrations concernées. Ces points, plus spécifiques, relèvent des services de la DGO3 du SPW et donc de la compétence de mon collègue, Monsieur le Ministre René COLLIN. Si l'honorable membre souhaite avoir plus de précisions concernant les positions de la DGO3 dans ce dossier, je l'invite à l’interroger.

    Il n’en demeure pas moins que les objectifs de lutte contre les inondations, notamment par rapport à l’Ourthe, restent importants pour le Gouvernement et mon administration.