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Le projet "Wallonie 100 % bio"

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 241 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 25/11/2016
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Il y a plusieurs mois, Monsieur le Ministre évoquait un projet ambitieux, mais qui, à l'heure actuelle,reste encore flou : celui d'une Wallonie sans pesticide, d'une Wallonie zéro phyto, ou encore, comme mentionné dans la presse, une "Wallonie 100 % bio".

    Afin de déterminer l'intérêt et la pertinence d'un tel projet dans la région, des contacts ont été pris avec plusieurs universités en Wallonie.

    Lors de la dernière question que je lui posais, Monsieur le Ministre annonçait que le Professeur Philippe Baret, actuel doyen de la faculté des bio-ingénieurs de l'Université catholique de Louvain, était chargé de la coordination d'une première étude sur le sujet. Cette étude, réalisée en collaboration avec le Docteur Znaor, vise à évaluer les conséquences environnementales et économiques d'une conversion de l'agriculture wallonne vers un modèle à faible apport d'intrants.

    Il s'agit d'une première étude pour évaluer l'intérêt d'un tel changement et non d'une étude sur les modalités de celui-ci. D'après l'annonce de Monsieur le Ministre, cette première étude devait être clôturée dans le courant du mois de novembre. Je me permets donc de revenir vers lui afin d'en connaître les résultats.

    Monsieur le Ministre peut-il dresser un bilan en termes d'opportunité économique pour les agriculteurs, pour la Région que cette transition pourrait signifier ? M. Baret juge-t-il cette transition possible ?
  • Réponse du 08/12/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le rapport de cette étude a été reçu le 25 novembre et le Gouvernement en a pris connaissance le 1er décembre.
    Une copie a été transmise au greffe du Parlement ainsi qu’aux associations qui en avaient fait la demande.

    Ce rapport confirme l’intérêt d’une évolution de notre modèle productif agricole vers un modèle à faibles apports externes et sans pesticides. L’étude portait sur une comparaison au niveau macro avec un focus économique et environnemental.
    En résumé, l’étude répond donc à la question « Est-ce pertinent ? », mais pas à celle « Comment le faire ? »

    Sur ma proposition, le Gouvernement a décidé de poursuivre le travail par une seconde étude qui s’attachera à approfondir cette dernière question, en impliquant les parties prenantes.