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Les voitures intelligentes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 280 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 25/11/2016
    • de GALANT Jacqueline
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a quelques mois j'interrogeais Monsieur le Ministre sur le test de voitures intelligentes sur les routes wallonnes. Il me répondait concernant ces tests  : « les choses se mettent donc en place de façon réfléchie et surtout articulée pour accueillir les véhicules de demain, et ce – vous l'avez noté – en bonne collaboration entre les trois Régions et le niveau fédéral, ce qui est plutôt source de satisfaction  ».

    Un texte « Code of practice » du Fédéral facilitera prochainement l'organisation de tests de ce type de véhicule sur la voie publique. Dans ce texte sont précisées les différentes conditions auxquelles les tests doivent répondre dans le but de minimiser les risques pour les autres usagers. Trois domaines sont prioritairement concernés : l’infrastructure publique, les véhicules test et le conducteur et l’équipe de test.

    Mentionnons également le récent test de voitures intelligentes de Bruxelles à Bornem (aller et retour) en empruntant, entre autres, le ring de Bruxelles.

    Monsieur le Ministre voudra-t-il me dire si la Région wallonne compte enfin accueillir des tests de véhicules autonomes (en effet, la Région wallonne est la seule Région qui n’a pas encore effectué de tests sur son territoire) ?

    Le texte a été rédigé en concertation avec les Régions, les industries technologiques et automobiles qui sont susceptibles de réaliser ces tests. Pourrait-il me citer les priorités de la Région wallonne à cet égard ?
  • Réponse du 02/12/2016
    • de PREVOT Maxime

    Début juin, l'honorable membre me questionnait sur le sujet des tests de véhicules innovants et le code de bonne pratique en la matière établi entre les 3 régions et le fédéral.

    Comme je lui ai répondu en juin, j’ai l’ambition d’améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic notamment grâce à des innovations technologiques. Je ne m’oppose donc certainement pas à des tests de ce type en Wallonie. Au contraire, je les encourage.

    Il est vrai que des tests médiatisés n’ont pas encore été mis sur pied en Wallonie par des acteurs privés qui sont les initiateurs de ces tests, mais je pense qu'il ne faut pas s'arrêter à ces effets médiatiques.

    Ma priorité est que la Wallonie, ses centres de recherche et développement et ses entreprises s'inscrivent dans cette dynamique du marché. Cela ne peut être que profitable en terme économique et d'emplois. Un milieu favorable est en cours d’établissement et je ne doute pas que les acteurs privés qui développent ces systèmes d'assistance à la conduite auront très rapidement à cœur de faire des tests en conditions réelles de circulation chez nous également.

    Au sujet du numérique et des nouvelles technologies, je rappelle également que la Wallonie est active en la matière, notamment au travers de mes compétences, via le dossier « PEREX 4.0 » qui se met en œuvre actuellement et qui va permettre de mettre les nouvelles technologies, y compris celles provenant des constructeurs automobiles, au service de l’amélioration de la sécurité et de la mobilité sur les infrastructures de transport wallonnes.