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Le coût de l'usage du réseau électrique

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 187 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 05/12/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Les autorités wallonnes n’ont quant à elle pas encore décidé pour 2018 entre une taxe forfaitaire en fonction du nombre de panneaux solaires ou une taxe proportionnelle à la quantité de courant réinjecté.

    La taxe dont on parle est toujours justifiée par l’usage du réseau par le prosumer lorsqu’il injecte son électricité dans ledit réseau. Jamais, on ne parle du bénéfice des Gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) lorsque l’énergie leur sert par exemple à réduire les pertes du réseau au coût zéro, car le prosumer n’est pas rémunéré pour l’électricité injectée.

    Ne doit-on pas mettre l’un et l’autre sur la balance et déterminer le vrai coût de l’usage du réseau, déduction faite du bénéfice que le GRD tire d’une électricité gratuite ? Quel est l’ordre de grandeur de l’électricité perdue sur le réseau (comparé à l’électricité effectivement fournie au consommateur final) ?

    Tout réseau électrique connaît des pertes actives ou passives d’électricité, dites « pertes en ligne ». Les pertes en ligne sont d'autant plus importantes que le réseau est long, que le matériau « conducteur » (câble électrique) offre de la résistance à la circulation des électrons et que la tension électrique (voltage) est faible (de 8 % à 15 % de l’électricité produite peut être ainsi perdue sur les lignes très longues). Toutes ces pertes doivent être compensées par le GRD par du rachat d’électricité et sont facturées au client final. Ne faut-il pas mettre toutes les cartes sur la table avant de trancher ?
  • Réponse du 31/01/2017
    • de STOFFELS Edmund

    Pas de réponse du Ministre questionné (démission du Ministre)