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Les formations à la sécurité routière dans les écoles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 310 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/12/2016
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    J'ai interrogé Monsieur le Ministre au mois de janvier sur la fin de la dispense d’éducation à la sécurité routière au sein des écoles par la police. Il l'avait annoncé, ce ne serait plus la police qui aurait la charge de ces formations.

    Monsieur le Ministre évoquait la possibilité de former des agents de la fonction publique ou d’impliquer les acteurs du secteur associatif, nombre d’entre eux faisant déjà un travail de prévention, y compris en milieu scolaire. La Région allait prendre ses responsabilités via le financement du Fonds régional de la sécurité routière.

    Or, on apprend aujourd’hui qu'il est en négociation avec les gouverneurs des Provinces afin de garder une cellule axée sur l’éducation à la sécurité routière et assurer une présence policière dans les écoles.

    Qu’est-ce qui a motivé ce changement de direction ? Comment ces formations se sont-elles organisées depuis le mois de janvier ? Où en est-il de ses négociations avec les gouverneurs ? Comment ces cellules axées sur l’éducation à la sécurité routière seront-elles financées ? Seront-elles prises en charge via le financement du Fonds régional de la sécurité routière comme annoncé initialement ?
  • Réponse du 27/12/2016
    • de PREVOT Maxime

    La Police fédérale organisait en effet, au travers de sa « Cellule d’Education et Prévention » (C.E.P.), des actions de sensibilisation, de formation et de prévention à la sécurité routière dans les écoles, et ce tant en Communauté flamande qu’au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La presse ayant fait état, début 2016, de la volonté du Gouvernement fédéral de supprimer cette cellule,.

    J’ai alors demandé, par un courrier daté du 14 mars 2016, au ministre de l’Intérieur de faire connaître ses intentions en la matière. Ce n’est que trois mois plus tard qu’une réponse est venue officiellement confirmer le désengagement fédéral dans ce service de proximité assuré dans les écoles, et ce, pour la fin de l’année 2016.

    Considérant la présence des policiers en uniforme au sein des écoles comme un élément essentiel de la politique menée en matière de sensibilisation et d’éducation à la sécurité routière, j’ai souhaité maintenir une cellule policière axée sur l’éducation à la sécurité routière.

    Après concertation avec les opérateurs de terrain, sur ma proposition, le Gouvernement wallon a décidé de maintenir ce service au travers d’une subvention totale de près de 750.000 euros annuels accordée aux cinq Gouverneurs de Province. Concrètement, les moyens dégagés par la Wallonie permettront à chaque Province wallonne de mobiliser deux policiers pour assurer la continuité des missions de la C.E.P. Ceux-ci se rendront dans les écoles pour y assurer des leçons de circulation théoriques, associées à des exercices pratiques sur piste de circulation. Ils organiseront également des activités en lien avec le passage du permis cyclomoteur et prendront en charge la gestion des actions liées aux « voitures-tonneaux » lors d’événements.

    Il s’agit d’une des nombreuses mesures mises en place en matière de sécurité routière pour atteindre l’objectif fixé par la Wallonie de réduire de moitié le nombre de tués sur la route à l’horizon 2020 par rapport à 2010. Celles-ci concernent tant l’aménagement des voiries que la prévention, la sensibilisation et la répression. La formation à la conduite prend une place centrale dans le dispositif, notamment au travers de la présence de policiers dans les écoles.