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Les suites réservées au dossier des anciennes cimenteries de Thieu

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 285 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/12/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Dans un précédent débat parlementaire, Monsieur le Ministre avait, concernant le dossier du site de l’ancienne cimenterie de Thieu, affirmé ne pas être en possession du dossier de base puisqu’il avait été transmis à la police judiciaire dans le cadre d’une plainte déposée en décembre 2015.

    Il était également limité dans ses réponses étant entendu que son administration ne disposait pas à l’époque de l’étude commanditée par la Ville de Le Roeulx auprès de l’entreprise Envirosoil. C’est chose faite actuellement, le dossier a été transmis à l’administration. Pour rappel, cette étude du site ne concernait qu'un quart de la superficie de ce site de 8 hectares et montrait des taux de pollution plus qu’inquiétants.

    Le 17 octobre dernier, l’offre d’Envirosoil était acceptée par la Ville de Le Roeulx. Celle-ci vise une étude plus approfondie du terrain de football, connexe aux anciennes cimenteries. L’étude en question concerne des prélèvements jusqu’à un mètre maximum.

    Certains conseillers communaux se posent des questions :
    - la faible profondeur des forages n’est pas de nature à pleinement rassurer les Rhodiens, notamment en termes de santé publique ;
    - les subsides octroyés en 2009 pour un montant global de 165 447,54 euros par le ministre Antoine ont-ils été utilisés à bon escient, à savoir l’évacuation des décombres et du laitier au niveau de ce terrain de football ?

    Quelle suite Monsieur le Ministre donne-t-il maintenant à ma première interpellation concernant une pollution plus importante qu’initialement imaginée sur ce site au vu de l’étude effectuée par Envirosoil ?

    Quelle est son opinion sur les sondages relativement peu profonds réalisés sur le terrain de football situé au niveau des anciennes cimenteries de Thieu ? Sont-ils de nature à garantir la santé humaine, comme le prétend la firme Envirosoil ? Les subsides octroyés ont-ils été utilisés en fonction de leur destination initiale ?

    De manière générale, depuis la dernière interpellation, quelles sont les intentions de Monsieur le Ministre concernant ces dossiers : celui concernant le terrain de football, celui concernant la première étude d’Envirosoil sur un quart du site, voire de l’ensemble du site ?
  • Réponse du 22/12/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lors du précédent débat parlementaire à ce sujet, il avait été précisé que le dossier concernant les travaux d’assainissement du site des anciennes cimenteries de Thieu avait été transmis à la police judiciaire dans le cadre d'une plainte déposée en 2015.

    À ce stade, le dossier n'a pas encore été restitué. En conséquence, la question relative aux subsides octroyés dans le cadre d'un dossier sites à réaménager (SAR) ne pourra trouver réponse qu'après instruction judiciaire.

    Concernant la profondeur des forages repris dans l'offre d'Envirosoil, et acceptée récemment par la ville de Le Roeulx, il convient de préciser que l’entreprise est agréée au sens du Décret Sols.

    C’est pourquoi son étude d’orientation a été transmise, pour approbation, à la Direction de l'Assainissement des Sols du Département du Sols et des Déchets (DGO3). Cette dernière a approuvé cette étude, avec pour conclusion de passer à l’étape suivante, c'est-à-dire une étude de caractérisation.

    Cette seconde étude sera également soumise pour approbation à la Direction de l'Assainissement des Sols. En fonction des conclusions de cette étude et de son approbation, des mesures devront éventuellement être prises en termes de risques pour la santé humaine et l’environnement, mais, à ce stade, il faut laisser le bureau d’études poursuivre ces investigations. La ville de Le Roeulx peut bien entendu prendre des mesures conservatoires si elle l’estime nécessaire.

    Je rappelle en effet, comme déjà précisé précédemment, que je ne suis pas le commanditaire de ces études. Il revient au commanditaire, soit la Ville de Le Roeulx, de se positionner sur la suite à apporter à ce dossier, dans l’immédiat ou lors des conclusions de l’étude de caractérisation.