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Le développement éventuel de l’automatisation partielle des TEC en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 289 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/12/2016
    • de LEAL LOPEZ Clotilde
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La numérisation et la digitalisation de nos sociétés font partie du progrès. De nombreuses entreprises éclosent, basées sur cette nouvelle économie. Et tous nous espérons ici que de nombreux emplois verront le jour.

    Il est vrai également que plusieurs secteurs de l’économie traditionnelle se digitalisent progressivement. Les banques et le secteur de la distribution constituent de bons exemples, ou parfois, selon les avis et sensibilités, de mauvais, tant il est vrai que de nombreux emplois peu qualifiés sont supprimés par l’usage de systèmes électroniques pour remplacer l’humain.

    Au niveau des transports, on nous annonce la voiture autonome comme la solution d’avenir.

    Un avenir pas si lointain d’ailleurs, si on en croit les constructeurs automobiles, tant les solutions techniques paraissent proches d’une utilisation concrète sur le terrain.

    Du transport privé au transport public, il n’y a qu’un pas... Et j’imagine que dans ce contexte d’automatisation croissante, la direction des TEC wallons a déjà réfléchi à une éventuelle automatisation de la conduite des bus.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous en dire plus à ce sujet ?

    Quelles sont les éventuelles expériences déjà menées en Europe ? Un projet pilote est-il prévu au sein des TEC ? Quel(s) degré(s) d’automatisation serai(en)t-il(s) mis en oeuvre ? Quel impact sur l’emploi ? Quel impact sur la qualité du service rendu au citoyen ? Quel impact sur la sécurité et sur la qualité de la mobilité ? Quels seraient les avantages et inconvénients d’une telle formule ?
  • Réponse du 14/12/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Plusieurs expériences sont en cours en Europe afin de mettre au point les technologies d’intelligence artificielle nécessaires au développement de systèmes d’aide à la conduite automatisée.

    Ainsi, les villes de Lyon et de Sion testent des navettes autonomes permettant de transporter 15 passagers.

    De même, le constructeur Evobus expérimente actuellement l’utilisation d’un bus standard dans un mode semi-autonome sur une ligne desservant l’aéroport d’Amsterdam. Le travail du conducteur est allégé au niveau de la gestion de la trajectoire, de l’accélération et de l’accostage aux arrêts.

    Cette technologie n’est pas encore disponible commercialement, et son utilisation en dehors de sites propres n’est pas encore permise par la législation. À ce stade, un conducteur est donc toujours nécessaire. 

    Si certains impacts prévisibles peuvent déjà être identifiés, comme un style de conduite plus régulier, profitable tant aux passagers qu’à la consommation d’énergie, il est encore trop tôt pour évaluer l’acceptation par les passagers, les conducteurs et les autres usagers de la voie publique. 

    Le Groupe TEC observe les expériences en cours via ses contacts réguliers avec les autres réseaux, mais n’a pas pour l’instant la volonté de mener de projet-pilote.