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Les voies d'accès de la Wallonie à Bruxelles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 290 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/12/2016
    • de SALVI Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    L’annonce par les autorités bruxelloises de vouloir réduire les voies d’accès à Bruxelles à partir de l’E40 a suscité un légitime émoi auprès des nombreux Wallonnes et Wallons qui doivent gagner la capitale en voiture chaque matin.

    Précisons-le d’emblée, si de nombreux travailleurs utilisent la voiture pour rejoindre la capitale chaque jour, ce n’est certainement pas pour avoir le plaisir de « profiter » de longues heures de bouchons ou d’obstruer les voiries bruxelloises. Le choix de ce mode de transport est dicté soit par des impératifs professionnels, soit, mais l’on pourrait dire surtout, par l’absence d’une offre alternative de transport performante, je ne reviendrai pas ici sur la saga du RER.

    On n’en demeure pas moins étonné par les choix posés par les autorités bruxelloises et ceux-ci posent question. Lorsque l’on connait l’importance de ce pôle économique pour l’ensemble du pays et le nombre de travailleurs qui rejoignent la capitale chaque jour, on aurait pu espérer une concertation préalable avec les autres entités fédérées.

    La presse a indiqué la tenue d’une réunion urgente de la conférence interministérielle de la mobilité. Monsieur le Ministre confirme-t-il l’information ?

    Peut-il nous indiquer la position que la Wallonie défendra à cette occasion ?

    Après l’E40 devons-nous nous attendre à d’autres opérations du même type sur les différentes voies d’accès à Bruxelles depuis la Wallonie (E411, E19,…) ?
  • Réponse du 28/12/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Avoir moins de voitures à terme dans Bruxelles est une idée intéressante.

    Toutefois, il faut évidemment que cela aille de pair avec des aménagements afin de proposer des alternatives à tous ces véhicules que l’on souhaite retenir en périphérie.

    C’est d’ailleurs dans ce cadre que je demande, à l’instar du Gouvernement wallon, depuis deux années déjà, l’achèvement dans des délais raisonnables du RER. Non seulement aucune clarté n’est apportée en ce qui concerne les projections futures, mais aucune information sur les coûts déjà investis sur le RER n’est communiquée, et ce, malgré des demandes répétées au sein du Comité exécutif des ministres de la Mobilité.

    Aucune demande du ministre fédéral de la Mobilité pour l’organisation d’une réunion urgente concernant l’expérience bruxelloise de réduction du nombre de bandes sur l’E40 ne m’a été adressée, mais seule l’agence Belga y a fait écho. Pire encore, à notre demande, le cabinet du ministre fédéral de la Mobilité nous informe qu’aucune date n’est fixée cette année.

    Ce projet n’ayant pas été concerté avec la Wallonie, je ne peux m’avancer sur des projets similaires que la région bruxelloise entreprendrait sur les voies d’accès à Bruxelles depuis la Wallonie, tout en conservant à l’esprit que la Région flamande est également concernée par ces éventuelles mesures.