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Le parc automobile du SPW

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 70 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 06/12/2016
    • de DE BUE Valérie
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Le sujet des voitures électriques a déjà été mis sur la table et des chiffres encourageants avaient été fournis.

    Monsieur le Ministre avait indiqué qu’au début de la législature, la moyenne des émissions de CO2 se situait à 131,70 grammes par kilomètre.

    Deux ans plus tard, on se situe à une moyenne des émissions de CO2 de 103,10 grammes par kilomètre, soit une réduction de 21,72 % des émissions.

    Monsieur le Ministre pourrait-il dire combien de voitures font partie du “parc” du Service public de Wallonie (SPW) ? Pourrait-il dire quel est le pourcentage de voitures électriques? Quel est son objectif avant la fin de la législature ?
  • Réponse du 20/12/2016
    • de LACROIX Christophe

    Le nombre de voitures qui font actuellement partie du parc automobile du Service public de Wallonie (SPW) est de 1518 unités pour l’ensemble des directions générales. Ce nombre ne comprend pas les véhicules utilitaires et les véhicules spécifiques.

    Le SPW dispose de 11 véhicules électriques répartis dans les directions générales (1 au Secrétariat général, 5 à la direction générale transversale et 5 dans quatre directions générales opérationnelles). Cela représente moins de 1 % du parc automobile du SPW.

    Il a été effectué un comparatif « électrique-essence » sur base de véhicules électriques comparativement aux modèles de la marque identiques ou équivalents en version essence (par nature plus indiquées à parcourir un faible kilométrage annuel comme les versions électriques). Plusieurs éléments sont défavorables à la généralisation de l’achat des versions électriques (principalement le prix d’achat et la location des batteries). La taxe de circulation est plus faible pour la version électrique.

    Le rejet de CO² émis par le véhicule électrique est nul, mais il est opportun de faire remarquer que la production de l’énergie électrique génère des rejets pour la production des batteries. Ainsi, et selon certaines études, si l’on tient compte de la fabrication et de la durée de vie totale de la voiture, un véhicule électrique ne polluerait pas significativement moins que les versions classiques.

    L’utilisation d’un véhicule électrique reste aussi freinée par sa faible autonomie.

    Par ailleurs, nos véhicules électriques étant en service depuis peu de temps, il nous est encore difficile de pouvoir évaluer l’impact du type de motorisation sur l’usure des différents organes mécaniques, sur la durée de vie des batteries et sur les types d’incidents mécaniques.

    L’objectif avant la fin de la législature est de poursuivre dans la réduction de l’empreinte écologique (pas uniquement des émissions de CO2) de notre flotte. Pour ce faire, nous prévoyons le remplacement des véhicules (hors véhicules utilitaires et véhicules spécifiques) tous les 5 ans ou 150 000 km par des voitures de moins en moins polluantes et nous insérons dans nos marchés des clauses liées aux aspects de pollution de plus en plus strictes à chaque renouvellement. Dans notre prochain cahier des charges, nous pourrons proposer deux lots de véhicules électriques, deux lots de voitures hybrides essence-électrique et 4 lots de véhicules roulant au gaz naturel (CNG ou Compressed Natural Gas). Les possibilités étant donc de plus en plus larges, il sera de plus en plus facile de choisir le véhicule le plus adapté aux besoins de nos usagers. Notre objectif est bien d’augmenter la proportion de véhicules propres au sein du SPW.