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Le Plan de transport 2017 de la SNCB

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 325 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/12/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En ce mois de novembre, le Gouvernement wallon a signifié au Gouvernement fédéral son opposition au Plan de transport 2017 tel que présenté par le ministre Bellot.

    Les éléments clés pour lesquels la Wallonie est demandeuse, à savoir l'activation de l'axe 3 Bruxelles-Luxembourg, la réinstauration d'un train de type Thalys sur la dorsale wallonne, l'amélioration de liaison vers Bruxelles ou vers d'autres pôles, tels Tournai ou Liège, est toujours à ce stade insuffisamment rencontrée.

    Quant aux perspectives d'investissements futurs, c'est toujours le flou complet.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce dossier et indiquer les éléments qui ont poussé la Wallonie à émettre un avis négatif sur ce plan de transport ?

    Plan de transport, Plan pluriannuel d'investissements, RER, Thalys,fret, dans tous ces dossiers, on a vraiment l'impression que la Wallonie est délaissée par le Gouvernement fédéral. Il n'est pas question pour nous de nous lamenter et de pleurer sur le sort du rail wallon, ce que nous voulons, c'est défendre nos intérêts.

    En outre, le piège vers lequel nous rabat le Gouvernement fédéral est gros comme un train arrêté en rase campagne : désinvestir en Wallonie et nous forcer au mieux à cofinancer au pire à régionaliser. Dans cette pièce, la complicité des membres wallons du Gouvernement fédéral doit être dénoncée et jugée sévèrement. Ce n'est ni plus ni moins que le dépeçage organisé de l'État.
  • Réponse du 23/12/2016
    • de PREVOT Maxime

    Récemment, lors d’une séance de questions d’actualité, j’ai, en réponse aux questions posées par Mesdames Lambelin et Zrihen, et par Monsieur Fourny, exposé les éléments qui ont amené le Gouvernement wallon, en sa séance du 10 novembre 2016, à ne pas souscrire aux propositions de la SNCB en matière de plan de transport 2017.
     
    J’ai également expliqué à nouveau avec diverses précisions le contexte global de la position du Gouvernement wallon dans ma réponse à la question écrite 253.
     
    Le 15 novembre 2014, un mois après la formation du Gouvernement fédéral, un journal à qui je venais d’accorder une interview titrait « Prévot tire la sonnette d’alarme ». Les faits m’ont donné raison : le fédéral malmène le ferroviaire pour des motifs d’ordre purement comptable.
     
    L’année dernière, lorsque l'honorable membre m’a interrogé à propos des lignes ferroviaires classées en catégorie C, je lui ai répondu que je ne voulais pas mettre le doigt dans l’engrenage de la régionalisation. Ma position n’a pas changé. Tous les partis wallons devront en effet être plus que vigilants lors d’une possible prochaine réforme de l’état si la régionalisation de l’infrastructure ferroviaire était envisagée. Elle est bien moins modernisée en Wallonie qu’en Flandre de sorte qu’une régionalisation de la compétence ferroviaire mettrait la Wallonie dans une position budgétaire délicate.