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L'atlas transfrontalier de l'IWEPS

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 32 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 15/12/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    L’IWEPS publie des atlas transfrontaliers. Ces atlas font l’état d’une série de questions relavant de la coopération transfrontalière entre le Nord-Pas-de-Calais et les régions belges de Wallonie, de Flandre et de Bruxelles-Capitale.

    On parle d’une coopération qui s’est mise en place par la continuité géographique, humaine et culturelle de ces territoires et qui est renforcée « par la volonté des partenaires institutionnels d’accroître les échanges et de renforcer les liens, elle se traduit par de nombreux projets culturels, économiques, éducatifs, environnementaux ou touristiques ».

    Ces atlas intègrent également le Grand Duché et permettent donc d’avoir une vue concrète sur les échanges transfrontaliers belgo-français et belgo-luxembourgeois. Et ce, parfois avec des impacts importants quant au processus décisionnel de la Wallonie.

    Ayant recherché partout, je n’ai pas pu trouver un atlas belgo-allemand. Est-ce parce que je n’ai pas cherché du bon côté ou parce qu’il n’y en a pas ? Dans le dernier cas, je trouve que c’est une lacune, car il y a bon nombre de perspectives de convergence que l'on peut développer avec nos voisins à l’est. Ne faudrait-il pas demander à l’IWEPS de préparer un atlas transfrontalier belgo-allemand ?

    Est-ce d’une utilité pratique ? Oui, et par exemple, lorsqu’on va déterminer où il est opportun d’implanter des surfaces commerciales plus importantes, la région frontalière belge est toujours confrontée à une réalité qui n’en est pas une – comme si aucun pouvoir d’achat originaire de l’Allemagne n’aurait tendance à produire ses effets dans la région sainte vithoise ou eupennoise. Et on va toujours se servir des outils statistiques soit pour accorder, soit pour refuser des projets de cette nature.
  • Réponse du 05/01/2017
    • de MAGNETTE Paul

    Comme le mentionnent les auteurs de l’atlas transfrontalier évoqué par l’honorable membre, « la coopération transfrontalière entre le Nord-Pas-de-Calais et les régions belges de Wallonie, de Flandre et de Bruxelles-Capitale s’est naturellement mise en place par la continuité géographique, humaine et culturelle de ces territoires. Renforcée par la volonté des partenaires institutionnels d’accroître les échanges et de renforcer les liens, elle se traduit par de nombreux projets culturels, économiques, éducatifs, environnementaux ou touristiques. »

    C’est dans ce cadre que des atlas transfrontaliers ont vu le jour, avec une première publication en 1999 et 2001 et une actualisation des données en 2012 et 2013.

    L’objectif de ces atlas était d’associer les outils statistiques des différentes entités afin de fournir des informations pertinentes pour éclairer la politique d’aménagement et de développement du territoire au-delà des frontières régionales et étatiques.

    C’est donc à raison que l’honorable membre souligne l’importance de ces données qui, au#delà de proposer une objectivation des interactions tissées entre les régions, permettent de mieux orienter l’action publique locale et régionale afin d’intensifier les mesures et les échanges économiques profitables à chacun des territoires.

    En ce sens, la production de telles données sur les échanges qui unissent la Wallonie et l’Allemagne est parfaitement souhaitable. Il convient cependant de noter que de telles données sont déjà produites dans le cadre de la nouvelle publication bilingue « Conjoncture dans la Grande Région » que le groupe de travail des offices statistiques de ladite Grande Région (Sarre, Lorraine, Luxembourg, Rhénanie-Palatinat et Wallonie) vient de publier et qui est librement accessible sur le site de l’IWEPS. Par ailleurs, l’ensemble des données brutes est également disponible sur le portail statistique de la Grande Région, via l’adresse suivante : http://www.grande-region.lu/portal/. Ces données sont, en outre, mises à jour trimestriellement.