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L'offre ferroviaire

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 358 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 20/12/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Au-delà de l'ambition de voir une offre ferroviaire couvrant l'ensemble du territoire wallon, il est proposé d'augmenter l'offre sur les 2 axes structurant la Wallonie (dorsale wallonne et axe 3), la zone suburbaine de Bruxelles et d'ancrer la Wallonie dans ses bassins de vie transfrontaliers à savoir:
    - 1 IC supplémentaire par sens sur la dorsale wallonne uniquement aux heures de pointe faisant arrêt à Liège, Namur, Charleroi, Mons et Tournai pour privilégier des temps de parcours attractifs entre tous les pôles économiques majeurs de la Wallonie ;
    - 1 IC supplémentaire par sens cadencé à l'heure sur l'axe 3 entre Namur et Luxembourg (Namur-Bruxelles jouissant déjà de 3 IC/heure/sens) permettant d'inscrire la Wallonie à l'international, mais aussi de doubler l'offre sur cet axe structurant;
    - 2 trains S (=L) par heure et par point d'arrêt : certains arrêts de la zone RER ne jouissant actuellement que d'un train/heure/sens (Profondsart, Villers-la-Ville...);
    - 1 véritable IC/heure entre Tournai et Lille; actuellement, les trains font arrêt dans toutes ou une majorité de gares en France pénalisant fortement les temps de parcours et leur lisibilité rendant ainsi le trajet en train inattractif.

    Quelles stratégies Monsieur le Ministre met-il en place pour atteindre cet objectif, connaissant le taux des dettes de la SNCB ainsi que les propos lus récemment dans la presse suivant lesquels la SNCB ne va pas se lancer dans de grands et coûteux projets d’investissements ?

    Faut-il que la Région wallonne active des outils de préfinancement ? Des discussions en la matière sont-elles en cours ?
  • Réponse du 27/12/2016
    • de PREVOT Maxime

    Si l’on excepte le RER qui requiert de nouveaux investissements en infrastructure de l’ordre de 1 milliard d’euros selon les informations dont je dispose, les revendications de la Région wallonne que vous citez ne demandent pas de budgets d’investissements au- delà de ce que la trajectoire budgétaire dessinée en octobre 2014 permettra.

    Le Gouvernement wallon a formulé des revendications de bon sens lorsque l’on prend la peine d’avoir une vision sur le moyen et le long terme.

    La SNCB, si elle veut continuer à rester l’opérateur national de référence, doit, progressivement, avoir le même bon sens.

    C’est l’esprit du dernier courrier que je viens d’envoyer, le 20 décembre 2016, au ministre fédéral de la Mobilité et à l’administrateur délégué de la SNCB.

    S’agissant des infrastructures ferroviaires, je rappelle que le Gouvernement wallon a proposé au Fédéral d’utiliser, sous conditions, le solde du préfinancement du Park and ride de Louvain-la-Neuve et le préfinancement de la gare de Gosselies pour accélérer la réalisation complète de l’infrastructure RER dans des délais raisonnables.

    Il n’y a pas, pour l’heure, d’autres propositions sur la table.