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La situation de la compagnie "ASL Airlines" sur le site de "Liege Airport"

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 93 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/12/2016
    • de MARTIN Nicolas
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Madame la Ministre le sait, depuis le rachat de la compagnie TNT par Federal Express (FedEx), la compagnie aérienne du groupe a changé de filiale et est aujourd’hui gérée par ASL Airlines. Cette compagnie aérienne représente un total de 37 avions en Belgique et plus de 450 emplois, cela en faisant la seconde compagnie du pays, localisés à Liege Airport depuis près de 20 ans.

    Ce changement de filiale ne se fait cependant pas sans difficulté, si bien que le front commun syndical pointe des problèmes dans « la gestion de carrière des pilotes, l’entraînement des équipages, les conditions de travail, la grille salariale, les moyens de formation, le respect des conventions et la politique des ressources humaines ».

    L’ensemble de ces éléments a incité le front commun à déposer un préavis de grève, courant jusqu’à Noël.

    Les services de Madame laMinistre ont-ils été informés de cette situation délicate ?

    Doit-on craindre pour l’activité économique développée par ASL Airlines sur le site de Liege Airport, notamment suite à la suppression des longs courriers ?

    Ses services sont-ils en lien avec les représentants des travailleurs et/ou la compagnie afin de faciliter la mise en œuvre de solutions ?
  • Réponse du 31/01/2017
    • de TILLIEUX Eliane

    Les difficultés pointées par les organisations syndicales d’ASL Airlines relèvent de la concertation sociale au sein de l’entreprise et ont trait essentiellement à des matières qui restent de la compétence fédérale en matière d’emploi. Si le dialogue social devait se dégrader au sein de l’entreprise, les partenaires sociaux pourraient faire appel, auprès du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, à un conciliateur social pour faciliter la discussion et la recherche de solutions.

    Par ailleurs, les services du FOREm sont également à la disposition de l’entreprise pour fournir des conseils en matière d’emploi et de formation, si nécessaire.

    À ce jour, l’entreprise n’a encore officialisé aucune intention de procéder à un licenciement qui déclencherait le démarrage de la procédure obligatoire d’information et de consultation (dite « procédure Renault »). Si cette intention devait se confirmer, l’entreprise devrait en informer immédiatement le FOREm.