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Le manque d’arrêts de bus dans les zones industrielles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 349 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 29/12/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    On sait qu’il est important d’augmenter l’attractivité de l’offre du TEC. Actuellement une personne privée originaire de Saint-Vith a lancé une pétition qui vise à soutenir et à demander l’implantation d’arrêts de bus dans les zones industrielles de la Communauté germanophone.

    L’initiateur de cette pétition déplore surtout que les apprentis et le personnel des zones industrielles n’ont actuellement pas assez d’options de se rendre facilement et en toute sécurité au travail par les transports communs. En tant qu’entrepreneur implanté dans la zone de Saint-Vith II, il avait constaté des problèmes récurrents suite au manque d'arrêts de bus et d'horaires adaptés pour cette zone industrielle (Saint-Vith-Rodt, Steinberg inclus).

    Il a vite remarqué que ce problème ne concerne pas seulement les zones industrielles de Saint-Vith, mais qu’il se pose pour l’entièreté de la Communauté germanophone.

    Je pense qu’il a bien raison, mais je n’irai pas si loin de dire qu’il s’agit d’un problème spécifique de la Communauté germanophone. Malheureusement j’ai déjà entendu parler des personnes des quatre coins de la Région wallonne sur la problématique du manque des arrêts de bus et des horaires adaptés dans les zones industrielles.

    C’est pour cela que je soutiens entièrement l’initiative de cette personne et j’aimerais attirer l’attention de Monsieur le Ministre sur ce problème. J’aimerais avoir des réponses concrètes sur les questions suivantes :
    - Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance de la pétition pour l’implantation des arrêts de bus dans les zones industrielles de la Communauté germanophone;
    - comment se positionne-t-il vis-à-vis de cette demande;
    - dans le cas où il ne connaîtrait pas cette demande, serait-il prêt à participer à une rencontre avec l’initiateur et les responsables du TEC afin d’examiner l’opportunité de ces demandes;
    - comment juge-t-il la situation globale de la Région wallonne à cet égard;
    - y a-t-il une cartographie ou une étude spécifique sur les arrêts de bus et le service des TEC dans les zones industrielles de la Région wallonne; quels résultats et conclusions Monsieur le Ministre peut-il en tirer;
    - afin de présenter une solution praticable, la distance entre chaque arrêt de bus et la destination finale ne devait pas être plus longue que deux kilomètres au maximum. Quelle distance moyenne les TEC peuvent-ils offrir en Région wallonne et pour les zones industrielles;
    - Monsieur le Ministre a-t-il finalement l’intention d’augmenter les arrêts de bus dans les zones industrielles; selon quel agenda ?
  • Réponse du 12/01/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les zones d’activité économique sont souvent implantées loin des pôles urbains et loin des zones déjà bien desservies par les lignes structurantes de transport public (train et bus). De plus, l’origine des flux de déplacement vers ces zonings étant extrêmement diffuse et l’accessibilité (auto)routières de ces zonings étant souvent très bonne, l’autosolisme est souvent le mode principal de déplacement de ses travailleurs.

    Néanmoins, le Groupe TEC possède une cartographie de l’ensemble de ces zones d’activité économique et offre une dizaine de lignes les desservant spécifiquement, avec des coûts d’exploitations assez élevés (étant donné qu’elles circulent plutôt en heures de pointe) et avec une fréquentation n’étant pas toujours à la hauteur des espérances.

    En ce qui concerne les arrêts de bus dans ces zonings, la distance peut certes être un élément important dans le choix modal, mais c’est surtout la qualité et la sécurisation des cheminements qui sont essentielles, à la fois pour les utilisateurs des transports en commun, mais également au profit des travailleurs préférant les modes doux.

    Le Groupe TEC n’envisage donc pas d’augmenter l’offre de bus vers les zonings sans intervention financière complémentaire.