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Les subsides pour le reboisement des forêts privées

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 191 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 29/12/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    C’est important de reboiser les forêts. C’est pourquoi je salue la campagne de reboisement de l’Office économique wallon du bois (OEWB) et de la Cellule d'appui à la petite forêt privée (CAPFP).

    Force est de constater qu’il y a aussi des Provinces qui donnent des subventions pour le reboisement (comme celle de Luxembourg), d’autres ne le font pas (comme celle de Liège). Même si je déplore qu’il y ait des Provinces qui ne subventionnent donc pas le reboisement tandis que d’autres le font, cette décision relève au niveau de chaque Province et la Région wallonne n’a pas d’influence directe.

    Je ne comprends malgré tout pas la raison pour laquelle la Région wallonne subventionne le reboisement seulement dans les Provinces, qui le subventionnent déjà elles-mêmes selon le principe  : «  Pour chaque euro investi de la Province, la Région donne 1 euro également.  » Comme cela, les habitants de certaines Provinces sont doublement désavantagés – pas seulement qu’ils ne reçoivent pas une subvention de la part de la Province, mais la Région wallonne ne leur donne rien non plus.

    Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas que ce serait plus juste de procéder de la même manière dans toutes les Provinces de la Région wallonne et de subventionner le reboisement selon la même clé partout  ? Comment Monsieur le Ministre justifie-t-il cette double perte des citoyens concernés ?
  • Réponse du 19/01/2017
    • de COLLIN René

    Les données obtenues sur le morcellement de la forêt privée, croisées à celles de l’inventaire forestier régional (Département de la Nature et des Forêts - Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie), montrent que les mises à blanc seraient proportionnellement plus importantes et moins souvent reboisées en petite forêt privée.

    Le retour à l’équilibre résineux/feuillus, pour augmenter la production de résineux et la sensibilisation de tous les (petits) propriétaires à la gestion de leurs propriétés sont aussi des points importants pour le secteur des exploitants et des scieries.

    Ma volonté est bien d’utiliser les outils politiques et économiques pour soutenir la production de bois et sa première valorisation. Le souhait est de mettre en valeur le savoir-faire des sylviculteurs et des scieurs pour doper leur visibilité et leur force de vente jugée défectueuse.

    Dans ce cadre, j’avais proposé de développer cet appui avec la mise en place de primes à la replantation avec un cofinancement Région-Province ainsi que le renforcement de la cellule d’appui à la petite propriété forestière. Si cette dernière est renforcée pour trois ans, force est de constater qu’à l’exception de la province de Luxembourg, qui a déjà mené ce type de promotion, les provinces wallonnes n’ont pas saisi mon offre de cofinancement de primes provinciales aux plantations forestières privées.

    Je suis conscient que cela est dommageable pour les propriétaires forestiers des autres provinces et c’est pour cela que je proposerai de nouveau, cette année, cette aide pour la mise en place de primes provinciales aux plantations forestières privées, via un cofinancement. Un appui technique est d’ailleurs toujours proposé au travers une subvention à l’ASBL « Ressources naturelles Développement » qui bénéficie d’une réelle expertise.