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Le transport en ambulance des jeunes enfants

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 402 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 09/01/2017
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Chaque année, entre 6 000 et 10 000 enfants de moins de 15 ans montent dans une ambulance à Bruxelles. C’est souvent une expérience stressante pour ces enfants, surtout les plus jeunes, qui se retrouvent parfois seuls avec des personnes en uniforme qu’ils ne connaissent pas.

    Fort de cette constatation, les 25 ambulances du Service d'incendie et d'aide médicale urgente de la Région de Bruxelles-Capitale (SIAMU) embarqueront désormais des peluches afin d’offrir une présence rassurante à ces enfants. Ces peluches sont achetées à l’ONG Plan Belgique afin de soutenir des projets humanitaires.

    Que pense Monsieur le Ministre de cette action mise en place par le SIAMU bruxellois ?

    Un projet équivalent existe-t-il en Wallonie ?

    Quel serait le coût de sa mise en place ?

    Celui-ci serait-il offert aux jeunes patients, ceux-ci pouvant conserver la peluche, ou serait-il couvert par les parents ?
  • Réponse du 26/01/2017
    • de PREVOT Maxime

    Je souhaiterais d’emblée préciser que l’initiative citée s’inscrit dans le cadre des missions d’aide médicale urgente réalisées par le Service Incendie et d’aide médicale urgente de la Région de Bruxelles-Capitale (SIAMU). L'honorable membre sait qu’il existe plusieurs types de transport de patient, l’aide médicale urgente étant de la compétence fédérale et le transport médicosanitaire étant une compétence communautaire.

    L’expérience qu'évoque l'honorable membre émane du constat fait au niveau des interventions urgentes réalisées par les pompiers de Bruxelles : « Les enfants, et en particulier les plus jeunes, peuvent être stressés, surtout s’ils se retrouvent avec deux inconnus, habillés en bleu et orange, des sapeurs-pompiers qu'ils ne connaissent pas. Les peluches leur seront destinées en priorité ».

    Si j’insiste sur ce cadre, c’est parce qu’il existe une différence significative entre un transport qui doit être réalisé dans l’urgence et qui impose un appel aux structures d’aide médicale urgente et un transport planifié, préparé tel qu’il se présente dans le cadre du transport non urgent. Autant je comprends la démarche qui vise à rassurer et réduire les craintes et le stress dans une situation d’urgence, autant le caractère « non urgent » de l’intervention permet évidemment de mieux préparer les enfants au transport éventuel et à éviter le stress évoqué plus haut. Le transport est préparé et, dans la grande majorité des cas, un proche accompagne l’enfant.

    Je souhaite toutefois saluer l’initiative du SIAMU bruxellois et soutiendrai dans la limite de mes prérogatives des initiatives similaires qui se développeraient dans le cadre du transport médicosanitaire.

    Je me permets de profiter de cette question pour rappeler l’importance de rapidement préciser la définition du transport de patient qui est identifié dans la liste des professions paramédicales de l’arrêté royal relatif à l’exercice des professions de santé. Cette précision est importante pour distinguer le transport de patient du transport de personnes et permettre ainsi de mieux cibler les personnes pouvant faire appel au transport médicosanitaire. J’ai porté cette question au sein du Groupe de travail « Transports non urgents » qui a été constitué dans le cadre des travaux de la Conférence Interministérielle Santé.