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Les synergies dans la lutte contre l'incivilité et la promotion de la propreté publique

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 367 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 16/01/2017
    • de MARTIN Nicolas
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les chiffres relatifs au coût du ramassage des déchets dans les gares et le long des voies de chemin de fer ont récemment été dévoilés par le ministre fédéral de la Mobilité.

    Ainsi 13 équipes sont chargées de pallier les incivilités pour un budget de 450.000 euros en 2015 concernant les gares. Un autre budget concerne, lui, l’enlèvement de plus gros volumes d’immondices le long des voies ainsi que l’élagage annuel, et s’élève à 300.000 euros pour 2016.

    Le Gouvernement a fait de la lutte contre les incivilités et de la propreté publique dans une plus large mesure un de ses chevaux de bataille pour cette législature.

    Il semble dès lors que l’action menée par le Gouvernement fédéral au niveau des zones ferroviaires doit pouvoir trouver à s’intégrer dans un plan global de promotion de la propreté publique, afin d’accentuer les synergies et, de fait, l’efficacité de notre action, tout en en diminuant potentiellement les coûts.

    De telles synergies sont-elles déjà à l’oeuvre ? Le ramassage des immondices le long des voies est-il coordonné avec l’action wallonne de propreté publique existante ? Dans le cas contraire, Monsieur le Ministre peut-il prendre contact avec le cabinet du ministre fédéral pour l’organiser ?
  • Réponse du 31/01/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il est incontestable que la SNCB joue un rôle important dans le maintien de la propreté publique vu l’étendue de son réseau et de ses implantations. D’ailleurs, certains sites gérés par la SNCB ont parfois souffert de leur attrait pour certains inciviques, qui y ont vu un terrain de prédilection pour l’abandon de déchets en tout genre.

    Des synergies peuvent être envisagées entre la SNCB et les actions orchestrées par la cellule Be WaPP, nouveau bras armé de la Wallonie contre la malpropreté.

    Des contacts sont prévus pour définir quels types d’actions peuvent conjointement être envisagés afin de jouer sur les cinq axes thématiques que sont l’infrastructure (plan d’aménagement des poubelles par exemple), la sensibilisation (du personnel ou des usagers), la répression (rôle de la police des chemins de fer, des accompagnateurs de train, etc.), la participation (inciter la SNCB à jouer un rôle dans le Grand Nettoyage de Printemps) et de l’espace de vie (inventorisation et état des sites appartenant à la SNCB).