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Les néonicotinoïdes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 394 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 24/01/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les insecticides (néonicotinoïdes) qui sont accusés de causer la perte des abeilles continuent de diviser et d’alimenter le débat.

    Dans un rapport, les producteurs d’insecticides et l’Association européenne de protection des cultures disent que l’interdiction des 3 principaux néonicotinoïdes aurait coûté quelque 900 millions/an euros au secteur du colza, autrement dit une perte de récolte de 4 %.

    De plus, cette interdiction (décret 2013) aurait aussi, d’après le rapport, eu des impacts environnementaux dus à des pratiques agricoles néfastes pour la planète et des importations pour combler le vide laissé par le manque de production.

    Bien évidemment les organisations de protection de l’environnement et de la santé ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde concernant les conclusions de l’étude.

    Dans quelle mesure est-ce que le Gouvernement wallon envisage d’appliquer au secteur le principe du pollueur-payeur ?

    Ne faut-il pas, au lieu de faire de faux compromis et malgré le lobbyisme pratiqué, responsabiliser le pollueur en l’obligeant à contribuer au financement des programmes de prévention et de réparation des impacts environnementaux ?
  • Réponse du 13/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les questions évoquées sont largement débattues lors des auditions organisées conjointement par les Commissions environnement et agriculture du Parlement.

    A l’issue de ces auditions et après analyse des contributions écrites, il reviendra au Gouvernement de statuer et d’éventuellement imposer des restrictions à l’utilisation de ces produits ou d’autres mesures.

    L’agrément de ces produits relève des compétences européennes et fédérales.

    Comme pour les produits à base de glyphosate et sur base du même constat de risque pour la santé et l’environnement, l’administration prépare un arrêté pour interdire l’usage des néonicotinoïdes par les particuliers qui ne sont pas formés à leur utilisation, ne sont pas conscients des risques et peuvent trouver facilement des alternatives à l’usage de ces produits.