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Les tests sur les animaux en laboratoires

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 398 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 24/01/2017
    • de WAHL Jean-Paul
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Suite notamment au colloque sur le bien-être animal que Monsieur le Ministre a organisé dernièrement et au vu de l’actualité, j’aurais souhaité obtenir son éclaircissement sur plusieurs points qui me paraissent essentiels.

    J’ai lu avec intérêt que le nombre d’animaux utilisés dans nos laboratoires en Belgique était en constante diminution, diminuant ainsi de près de 40 % en 11 ans, ce qui est très encourageant.

    Néanmoins, je suis absolument convaincu qu’il est primordial de développer des méthodes alternatives à l’utilisation d’animaux pour les tests en laboratoires. L’utilisation de modèles informatiques et l’utilisation de cellules souches constituent deux méthodes alternatives.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris des actions pour favoriser ces méthodes alternatives  ? Si oui, quelles sont-elles  ?

    J’ai également lu, avec regret, que la Belgique était particulièrement mauvais élève en matière de tests en laboratoire. La récente diffusion par l’association Gaïa d’une vidéo démontrant des méthodes particulièrement cruelles dans les laboratoires de la VUB est choquante. La Secrétaire d’Etat Mme Debaets a d’ailleurs ordonné des contrôles supplémentaires. Monsieur le Ministre a-t-il également ordonné des contrôles approfondis au sein des laboratoires de nos universités ?
  • Réponse du 09/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Plusieurs actions ont été prises pour développer les méthodes alternatives. Par exemple, la règlementation prévoit désormais que chaque projet d’expérience qui met en œuvre de l’expérimentation animale doit faire l’objet d’une autorisation auprès d’une commission d’éthique qui comprend parmi ses membres au moins un expert en méthodes alternatives. Par ailleurs, dans le cas où une méthode alternative reconnue existe dans le domaine concerné par le projet présenté, celle-ci doit être choisie en priorité. En outre, lorsqu’une Commission d’éthique refuse une expérience, celle-ci ne peut en aucun cas avoir lieu.

    Outre ce système de protection règlementaire, un groupe de réflexion, WALCOPA, sur les méthodes alternatives a été mis en place en octobre 2015. Il est composé d'experts et de citoyens issus de la protection animale, de la société civile, du service public, du monde académique, de la communauté scientifique, des entreprises et de la recherche pharmaceutique. Le rapport final de ce groupe de réflexion servira de base pour les mesures à adopter en ce qui concerne l’expérimentation animale en Wallonie.

    Directement après avoir pris connaissance de la vidéo diffusée par GAIA en ce qui concerne la situation en Flandre, l’Unité du Bien-être animal a mené de nouveaux contrôles au sein de chaque laboratoire recourant à l’expérimentation animale en Wallonie, et ce afin de s’assurer de la bonne gestion de ces laboratoires eu égard au bien-être animal. Pour assurer la qualité et l’efficacité de ces contrôles, ceux-ci n’ont pas été annoncés aux laboratoires.