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Les arrêts de bus dans les zones industrielles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 408 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 24/01/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    J’ai posé une question écrite à Monsieur le Ministre le 29 décembre 2016 dont j’ai reçu une réponse le 12 janvier, qui n’était malheureusement pas complète.

    On sait qu’il est important d’augmenter l’attractivité de l’offre du TEC. En décembre 2016 une personne privée originaire de Saint-Vith a lancé une pétition qui vise à soutenir et à demander l’implantation d’arrêts de bus dans les zones industrielles de la Communauté germanophone.

    L’initiateur de cette pétition déplore surtout que les apprentis et le personnel des zones industrielles n’ont actuellement pas assez d’options pour se rendre facilement et en toute sécurité au travail par les transports en communs. En tant qu’entrepreneur implanté dans la zone de Saint-Vith II, il avait constaté des problèmes récurrents suite au manque d'arrêts de bus et d'horaires adaptés pour cette zone industrielle (Saint-Vith-Rodt, Steinberg inclus).

    Il a vite remarqué que ce problème ne concerne pas seulement les zones industrielles de Saint-Vith, mais qu’il se pose pour l’entièreté de la Communauté germanophone.

    Je pense qu’il a bien raison, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un problème spécifique de la Communauté germanophone. Malheureusement j’ai déjà entendu parler des personnes des quatre coins de la Région wallonne sur la problématique du manque d’arrêts de bus et d’horaires adaptés dans les zones industrielles.

    C’est pour cela que je soutiens entièrement l’initiative de cette personne et j’aimerais attirer l’attention de Monsieur le Ministre sur ce problème. J’aimerais avoir des réponses concrètes sur les questions suivantes :

    Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance de la pétition pour l’implantation d’arrêts de bus dans les zones industrielles de la Communauté germanophone  ?

    Comment se positionne-t-il vis-à-vis de cette demande  ?

    Dans le cas où il ne connaîtrait pas cette demande, serait-il prêt à participer à une rencontre avec l’initiateur et les responsables du TEC afin d’examiner l’opportunité de ces demandes ?
  • Réponse du 07/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les zones d’activité économique sont souvent implantées loin des pôles urbains et loin des zones déjà bien desservies par les lignes structurantes de transport public (train et bus). De plus, l’origine des flux de déplacement vers ces zonings étant extrêmement diffuse et l’accessibilité (auto)routière de ces zonings étant souvent très bonne, l’autosolisme est souvent le mode principal de déplacement de ses travailleurs.

    Néanmoins, le Groupe TEC possède une cartographie de l’ensemble de ces zones d’activité économique et offre une dizaine de lignes les desservant spécifiquement, avec des coûts d’exploitation assez élevés (étant donné qu’elles circulent plutôt en heures de pointe) et avec une fréquentation n’étant pas toujours à la hauteur des espérances.

    Pour ces raisons, l’approche de ces dossiers par les TEC passe plus généralement par un partenariat entre les différents acteurs concernés. Les entreprises installées sur les zonings doivent alors collaborer en participant activement à la définition des besoins, au financement récurrent du projet ainsi qu'à la promotion du service auprès de leurs employés. 

    Dans le prolongement de la pétition relative à la desserte par les transports en commun des zones industrielles de la Communauté germanophone, le TEC Liège-Verviers traitera la demande en direct avec les acteurs économiques locaux dans un premier temps. S’il y a lieu, une rencontre plus spécifique sur le dossier pourra être organisée en présence des différentes parties impliquées.