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La création d'épiceries sociales

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 476 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 27/01/2017
    • de DAELE Matthieu
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le Plan wallon de lutte contre la pauvreté prévoit diverses mesures pour aider les personnes précarisées à sortir ou ne pas basculer dans la pauvreté.

    Le budget global des ménages consacré à l'alimentation est de 13 % quel que soit le niveau de revenu. Il s'agit donc d'une dépense importante, et ce d'autant plus pour les personnes précarisées. De plus en plus de personnes démunies sont aidées par les banques alimentaires pour subvenir à leurs besoins alimentaires.

    Dans le cadre du plan wallon de lutte contre la pauvreté, une des mesures proposées est de favoriser la création et l'organisation d'épiceries sociales.

    Pour ce faire, le Gouvernement entendait :
    - agréer des épiceries sociales ;
    - leur octroyer des subventions.

    Le ministre-président n'a pas souhaité nous spécifier le budget alloué à chaque mesure du Plan de lutte contre la pauvreté. Dès lors, Monsieur le Ministre peut-il me préciser quels sont le budget alloué à ces mesures, l'état d'avancement et l'échéance de leur mise en place ?
  • Réponse du 16/02/2017
    • de PREVOT Maxime

    Le 28 novembre 2016, je répondais à la question écrite de l’honorable Membre, Monsieur DESQUESNES, que le Gouvernement wallon avait validé le 20 octobre dernier, un avant-projet de Décret, que j’avais déposé en 1re lecture, visant à pérenniser l’action des épiceries sociales et des restaurants sociaux auprès des personnes en situation de précarité.

    Cet avant-projet s’inscrit dans le cadre du Plan wallon de lutte contre la pauvreté élaboré à l’initiative et sous la coordination du Ministre-Président et notamment via l’axe 2 qui concerne l’alimentation.

    J’annonçais également que les moyens dévolus en 2017 aux épiceries sociales, aux restaurants sociaux et à la concertation seraient portés à 935.000 euros sur base annuelle.

    Ce budget conséquent pérennisera les activités des structures sur le long terme tout en améliorant l’accompagnement social des plus fragilisés de nos concitoyens.

    Le texte passera en Gouvernement pour une 3e lecture et une dernière lecture courant février 2017, suite à l’avis rendu par le Conseil d’État.

    Il sera alors déposé auprès de la Commission des Travaux publics, de l’Action sociale et de la Santé.