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Les effets du déboisement le long des routes et des chemins du RAVeL

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 225 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 27/01/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Ces derniers temps presque tous les arbres se trouvant au long de l’autoroute E40 vers la frontière allemande ont été abattus. Le long de l’A503 à Charleroi on a pu observer la même démarche. D’autres abattages ont été observés le long de beaucoup de chemins RAVeL autour de Saint Vith ou encore autre part.

    Selon la DNF ce déboisement excessif pourrait avoir un impact négatif sur le réseau écologique.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il qu’un déboisement trop radical peut également avoir des impacts sur l’agriculture locale, car les groupes d’arbres servaient de sorte de mur protecteur contre les émissions des véhicules pour le bétail et les champs  ?

    Y a-t-il des conséquences à craindre pour l’état général des forêts en Région wallonne  ?

    Quelle est la justification de ces déboisements  ? Ceux-ci ont-ils strictement été encadrés par les services de Monsieur le Ministre  ?

    À partir de quand tirera-t-il la sonnette d’alarme ?
  • Réponse du 17/02/2017
    • de COLLIN René

    Les coupes de parcelles boisées intervenues récemment en divers endroits aux abords des voiries régionales sont justifiées par des impératifs de sécurité des usagers, mais ne sont pas considérées comme des déboisements puisque la végétation est destinée à repousser par après.

    Si ces parcelles boisées sont reprises, pour autant qu’elles dépassent dix mètres de largeur, comme des bois et forêts au sens du Code forestier, elles ne bénéficient toutefois pas du régime forestier. Elles sont ainsi gérées par les districts routiers de la DGO1 et non par le Département de la Nature et des Forêts (DNF) de la DGO3.

    Certaines interventions ont été réalisées dans une relative urgence, justifiée par la sécurité. Néanmoins, une réflexion de fond est d’ores et déjà entamée au niveau de la Direction générale des routes et bâtiments (DGO1), afin de formaliser un document de bonnes pratiques en la matière. Ce document tiendra compte des aspects liés à la sécurité, mais aussi des aspects liés à la nature et à l’aménagement du territoire.

    Les services ad hoc de la DGO3, Direction générale de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement ainsi que de la DGO4, Direction générale de l’Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine seront évidemment associés à cette démarche.