/

Le financement des méthodes zéro phyto

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 231 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 31/01/2017
    • de LECERF Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    L’objectif du projet zéro phyto est de diminuer voir de ne plus utiliser sur du long terme des produits phytopharmaceutiques. Les agriculteurs belges ont mis en place de nombreuses techniques pour réduire considérablement l’utilisation de tels produits. La confusion sexuelle par exemple, permet de lutter contre les ravages occasionnés par les micro-lépidoptères de la famille des tortricidés (tordeuses) ou papillons de nuit sur les arbres fruitiers.

    Cette méthode permet de détourner la fonction des phéromones pour gêner la reproduction de ces papillons. En saturant l’espace cultivé de phéromones sexuelles attractives, on empêche ainsi par différents mécanismes les mâles et les femelles de se rencontrer le taux d’accouplement chute sans tuer le moindre insecte. Cette méthode permet d’empêcher la ponte des œufs sur les feuilles et que les futurs vers ne pénètrent dans le fruit. La confusion sexuelle, une méthode respectueuse de l’environnement.

    Alors que cette méthode est 100 % subsidiée en Flandre (+ de 10.000 hectares d’horticulture) rien n’a été mis en place en Wallonie (environ 450 hectares d’horticulture).

    N’est-il pas opportun d’encourager, tout comme la Flandre le fait, ce genre de traitement  ?

    A l’heure où Monsieur le Ministre parle de zéro phyto, n’est-il pas plus urgent de reconnaître et d’encourager les méthodes mises en place par nos agriculteurs pour réduire voire éviter l’utilisation de produits phytopharmaceutiques  ?

    Quelles sont ses intentions à ce sujet ?
  • Réponse du 03/02/2017
    • de COLLIN René

    J’ai répondu à une question similaire de M. Desquesnes lors de la séance de la Commission de l’agriculture et du tourisme du 30 janvier 2017.

    J'invite l'honorable membre à prendre connaissance de ma réponse dans le compte rendu de cette commission.