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La mobilité durable en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 431 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 01/02/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    En 2016, sur le marché automobile, il y avait 3 % de voitures aux motorisations alternatives (gaz naturel, électrique, hybride, etc.). Ces 3 % ont une conséquence positive sur les émissions de CO².

    Via les bornes de recharge du fournisseur d’énergie durable Eneco, en Belgique en 2016, 2 millions de km ont été parcourus par des véhicules électriques, soit 3 fois plus qu’en 2015 et presque 20 fois plus qu’en 2014. ± 350.000 kWh ont été consommés via les bornes de recharge d’Eneco, ce qui représente 2 millions de km parcourus de manière durable.

    Ce chiffre est un bon chiffre au niveau marketing, mais en termes de résultats significatifs pour la mobilité, c’est une goutte d’eau.

    Le Gouvernement wallon est-il suffisamment ambitieux et proactif pour promouvoir davantage la mobilité durable ? Peut-on se fixer un objectif de 50 millions de km d’ici 2020 ?
  • Réponse du 17/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    50 millions de km en véhicule électrique représentent 0,15 % des km parcourus annuellement par les Wallons en voiture, soit 0.15 % des 32 milliards de voiture-km/an parcourus en Wallonie, ou des 87 millions de voiture-km par jour.
    C’est donc un objectif largement atteignable.

    Cependant, convertir l’intégralité des véhicules à la propulsion électrique est conditionné au regard du mix actuel de production d’électricité. Ainsi, une voiture électrique qui parcourt 15 000 km par an consomme 3 000 kWh. Cela correspond à un peu moins de la consommation annuelle d’un ménage. En conséquence, le parc énergétique devra être complété de la puissance nécessaire au rechargement optimisé.

    En matière de mobilité, une évolution des mentalités et des comportements est également nécessaire afin d’éviter les trajets inutiles en voiture individuelle. En effet, le bénéfice environnemental d’une voiture électrique ne doit pas être considéré comme une autorisation à faire plus de kilomètres, annihilant l’effet positif de celle-ci.