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Les bus hybrides sans batterie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 432 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 01/02/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Prochainement et progressivement, 86 bus hybrides vont arriver au TEC Liège-Verviers, suivi en 2018 de 76 véhicules supplémentaires si les moyens régionaux suivent.

    En effet, la SRWT a attribué le marché, concernant 208 bus hybrides standards, à la société Solaris, basée en Pologne, livrable en deux fois et partagé entre le TEC Liège-Verviers et le TEC Hainaut.

    Le TEC Liège-Verviers sera équipé de bus hybrides, mais sans batteries. En effet, selon le porte-parole de la SRWT, compte tenu de la réorganisation du réseau de bus autour du futur tram de Liège, il n’était pas pertinent d’installer des équipements de recharge aux terminus actuels qui vont sans doute changer de place.

    Un article paru dans le Soir le 12 janvier 2017, relevait que les véhicules de Solaris sont pourvus d’un moteur thermique, qui joue le rôle de générateur, la traction étant assurée par un moteur électrique dont l’approvisionnement vient soit du générateur, soit de l’énergie électrique récupérée lors du freinage et stockée provisoirement dans un super condensateur situé sur le toit du véhicule.

    Cette information est-elle sérieuse?

    Y a-t-il encore moyen de corriger cette décision absurde d’acheter des bus hybrides sans batteries ? Avant que le tram ne circule à Liège, il se passera des années, voire même l’une ou l’autre décennie et les bus achetés aujourd’hui seront hors service.
  • Réponse du 16/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les bus destinés au TEC Liège-Verviers seront bel et bien de type hybride ; le choix de l’exploitation s’est porté sur des véhicules entièrement autonomes et donc, sans recharge aux terminus, ceci pour permettre un déplacement ultérieur de ces derniers lors de la mise en service du tram, toujours bien planifiée pour 2022.
     
    D’un point de vue technique, ces bus pourront effectivement récupérer une partie de l’énergie de décélération, qui sera stockée dans des super-condensateurs, pour être réutilisée lors des démarrages. Ce choix technologique constitue la responsabilité du constructeur qui s’est basé sur une analyse de coût total sur le cycle de vie (investissement, maintenance et consommation d’énergie sur 16 ans).
     
    L’objectif fonctionnel sera bien atteint, puisque la consommation normalisée sera de 40 % inférieure à celle d’un bus diesel équivalent.