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Le passage du service d'incendie de Welkenraedt en zone de secours germanophone.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 108 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 06/07/2005
    • de STOFFELS Edmund
    • à COURARD Philippe, Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique

    Depuis le 21 mars 2000, la commune de Welkenraedt fait partie d'une zone de secours avec les communes d'Aubel, Blégny, Dalhem, Dison, Herve, Jalhay, Limbourg, Olne, Pepinstere, Plombières, Soumagne, Spa, Sprimont, Theux, Trooz et Verviers.

    Le 6 juin 2000, le conseil communal de Welkenraedt décide de ne pas adhérer à cette zone de secours où elle a été inscrite et appelle le Conseil d'Etat. L'Auditeur du Conseil d'Etat donne raison au demandeur et précise que c'est au bourgmestre de garantir la sécurité et la sauvegarde de ses citoyens.

    Les communes de Welkenraedt et de Plombières feront bientôt partie de la zone de secours avec les communes germanophones du nord de la Communauté.

    Personnellement, je ne peux qu'apprécier cette coopération au-delà de toute barrière linguistique.

    Quelle est la réaction de Monsieur le Ministre vis-à-vis de cette situation dans laquelle les communes de Welkenraedt et de Plombières s'intègrent dans une zone de secours voisine faisant partie d'un autre régime linguistique ?
  • Réponse du 20/07/2005
    • de COURARD Philippe

    Comme l'honorable Membre le souligne à juste titre dans le texte de sa question, il appartient aux communes de choisir la zone à laquelle elles veulent appartenir.

    Si on peut se réjouir d'une association, d'une coopération au-delà des « barrières linguistiques », force est cependant de constater que des problèmes pourraient survenir en matière de prévention incendie ou en cas d'intervention. Cela s'est déjà produit par ailleurs.

    Maintenant, il faudra attendre les suites des travaux de la Commission Paulus pour connaître le paysage futur des services incendie en Région wallonne et appréhender ou non la situation décrite dans la question de l'honorable Membre.



    Enfin, je me permets de lui soumettre la suggestion d'interroger également, sur le sujet qui nous occupe, le Ministre fédéral de l'Intérieur.