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La voiture électrique

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 457 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 10/02/2017
    • de MOTTARD Maurice
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Un test a été effectué sur une voiture à propulsion 100 % électrique. Après seulement 100 km parcourus, un message apparait sur le tableau de bord: « Niveau de charge de batterie très bas ». C’est pourtant ce mode de propulsion à qui l’on promet un grand avenir.

    Le tableau de bord high-tech annonçait pourtant au départ une autonomie de 154 km et après seulement 100 km…

    Le bilan est mitigé, en effet la voiture a séduit par la satisfaction de ne plus brûler d’énergie fossile, mais la proposition et les renoncements qu’elle implique ont déçu.

    Il faut rattraper le retard accumulé par rapport aux pays voisins. Pour cela ne faudrait-il pas augmenter l’autonomie de ces véhicules, mettre sur pied une fiscalité plus avantageuse et augmenter le nombre de bornes de recharges au sein des villes.

    En tant que ministre de la Mobilité et de l’Environnement, Monsieur le Ministre est directement interpellé par la question, à savoir si le véhicule électrique (au stade actuel du développement technologique) est une alternative crédible par rapport au moteur à combustion fossile.

    N’est-il pas utile d’organiser un projet pilote dont le dispositif est de tester le véhicule électrique dans une série de scénarios différents (urbain-rural, en territoire vallonné-plat, arrêts fréquents- peu d’arrêts…) ?
  • Réponse du 22/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Aujourd’hui, au sein des procédures d’homologation, les véhicules voient leur autonomie quantifiée. Cette autonomie est mesurée lorsqu’aucune consommation électrique autre que le moteur n’existe. Quant aux tests, que ce soient pour les véhicules thermiques ou alternatifs, le processus de calculs des consommations et émissions doit être effectivement revu.

    Conduire un véhicule électrique induit une gestion un peu plus fine qu’avec un véhicule thermique. Cela est encore accru lorsque l’autonomie annoncée est de l’ordre des 150-200 km, où chaque consommation électrique interne devient fortement impactante. Chaque appareil électrique actionné, tel que vitres, rétroviseurs, radio, chauffage, … s’accompagne d’une dépense d’électricité prélevée sur la batterie.

    Quant à la présence de bornes en plus grand nombre sur le territoire, faisant également suite à la décision du gouvernement du 22 décembre relative à l’exemplarité des flottes publiques, cela fait l’objet de travaux en cours, visant à encourager leurs implantations dans un cadre organisé.