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Le déploiement des autobus hybrides

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 463 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 10/02/2017
    • de PUGET André-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le lundi 16 janvier 2017, onze bus hybrides diesel/électricité ont été affectés sur la zone urbaine namuroise. Si l’on fait le bilan, la Société régionale wallonne du transport a commandé 298 bus hybrides pour l'année prochaine.

    Cette technologie permettra d'améliorer l'efficacité énergétique de la flotte des bus et de limiter l'impact environnemental en mode zéro émission dont 70 % en moins.

    La sonorisation est réduite, ce qui signifie moins de bruit et plus de confort. De surcroît, il y aura la climatisation intégrale, des sièges en cuir avec des ports USB pour recharger son Smartphone ou ordinateur.

    Le coût total d'investissement s'élèvera à 31 210 800 euros HTVA et comprend celui consacré aux installations pour les recharges de batterie.

    Où en est-on dans la commande ? Se dirige-t-on vers une généralisation des bus hybrides ? Où seront situés les points de recharge en dehors des dépôts ? Ces points de recharge seront-ils aussi accessibles aux citoyens roulant en véhicule électrique ?
  • Réponse du 24/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    À ce jour, 12 bus hybrides sont en service commercial dans le Groupe TEC (1 à Liège et 11 à Namur).

    Une commande de 187 bus supplémentaires a été passée en janvier 2017 et une autre, de 111 bus, le sera au premier trimestre de 2018, sous réserve de disponibilité budgétaire.

    Fin 2019, ce seront donc pas moins de 310 bus hybrides qui seront opérationnels au sein du Groupe TEC.

    La propulsion hybride est à ce jour la mieux adaptée au Groupe TEC compte tenu de la nécessité de respect des contraintes d'exploitation (autonomie, respect des temps de parcours; respect des enveloppes budgétaires). Ceci ne préjuge cependant pas de l'évolution future au-delà de 2019.

    Les points de recharge seront situés aux terminus des lignes concernées. Le Groupe TEC mène actuellement une étude de faisabilité technique, économique et urbanistique pour chacun des sites identifiés.