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Le transport scolaire

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 465 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 10/02/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    À la question écrite n° 156 relative aux bus scolaires, Monsieur le Ministre me répondait en date du 24 novembre 2016 que « Régulièrement, et en particulier lors de chaque rentrée scolaire, le TEC réalise une optimisation de ses moyens de production. Des comptages sont effectués afin d’identifier d’éventuelles surcharges et en cas de problème avéré, le TEC recherche des solutions afin de pouvoir prendre en charge l’ensemble des voyageurs. Il opte ainsi pour des aménagements d’horaires, des transferts de capacité, voire l’ajout de dédoublements. Ces derniers sont évidemment coûteux puisqu’il faut prévoir un bus et un conducteur en plus, à l’heure où, par hypothèse, toutes les capacités sont déjà mobilisées. Depuis avril 2015, la nouvelle billettique permet d’objectiver la fréquentation sur les lignes du Groupe TEC et d’adapter au mieux et plus rapidement que par le passé, les horaires, les fréquences et le dimensionnement de l’offre.».

    Je veux bien, mais que répondre alors si le chauffeur du bus, constatant que son bus est surchargé, ferme les portes laissant les élèves sur le trottoir devant l’arrêt de bus ?

    Je ne fais aucun reproche aux chauffeurs, car ils doivent subir des situations qu’ils déplorent souvent eux-mêmes. Mais ceci illustre parfaitement le fait que la recherche de solutions que Monsieur le Ministre décrit n’aboutit pas aux résultats espérés.

    Comment faut-il donc faire pour concilier théorie et pratique ?
  • Réponse du 07/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    À court terme, l'analyse des données de la nouvelle télébillettique devra permettre de mieux connaître et objectiver la fréquentation sur les lignes du Groupe TEC, et donc d'adapter plus rapidement les horaires, les fréquences et le dimensionnement de l'offre lorsqu'un problème survient. Néanmoins, être en situation de pouvoir tout prévoir avant chaque rentrée scolaire restera hautement improbable, car la structure tarifaire actuelle ne permet pas une anticipation absolue des phénomènes de surcharge dans les autobus (les abonnements, horizon +, par exemple, ne sont pas systématiquement attribués géographiquement).

    À moyen terme, les actions envisagées en vue d'enrayer durablement le problème des surcharges et encombrements en heure de pointe visent à agir simultanément sur la demande, d’une part, et sur l’offre, d’autre part. Diverses pistes seront analysées en vue de voir dans quelle mesure il est envisageable de lisser la demande d'heure de pointe. Concernant l’offre, les pistes évoquées par le Groupe TEC visent d'une part, à offrir des solutions davantage différentiées et ciblées sur chaque segment de client, notamment sur le segment scolaire et, d'autre part, à analyser les synergies possibles entre le réseau de lignes régulières à vocation essentiellement scolaire (dont on parle ici), et le réseau du transport scolaire exclusivement dédié au public scolaire.