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Le lancement d'une coopération transfrontalière franco-belge dans l'agroalimentaire

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 269 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 14/02/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Le projet "Développement d'une filière agroalimentaire durable transfrontalière (AD-T)" a été officiellement lancé le 31 janvier à Gussignies, dans le nord de la France.

    Ce projet a pour objectif de soutenir et d'accompagner les TPE/PME, belges et françaises, actives dans le secteur agroalimentaire, dans leurs démarches de développement transfrontalier.

    Le projet "Filière AD-T" se veut un tremplin commercial pour les entreprises belges et françaises de l'agroalimentaire. Il entend ainsi mettre en réseau les acteurs de la filière agroalimentaire, pour notamment leur permettre de se connaître, de nouer des relations d'affaires et de booster la complémentarité plutôt que la concurrence.

    Le budget global de ce projet, qui durera jusqu'au 30 septembre 2020, est de 3,5 millions d'euros dont 50 % financés par le FEDER et le solde par les opérateurs et d'autres opérateurs publics.

    Concrètement, quels sont les objectifs à rencontrer au terme de ces quatre années de coopération transfrontalière ? Cette coopération est-elle un « one shot » ou y aura-t-il d'autres initiatives de ce genre après 2020 ?

    De quelle façon sera dépensée l'enveloppe de 3,5 millions d'euros ?

    Si le FEDER finance 50 % de cette enveloppe, de quels opérateurs publics proviennent les 50 autres % ?
  • Réponse du 17/02/2017
    • de COLLIN René

    Ce projet ambitieux a pour objectif général d’épauler les TPE/PME agroalimentaires, belges et françaises, à étendre leurs activités de l’autre côté de la frontière afin de stimuler leur croissance, leur compétitivité et la création d'emplois dans le secteur agroalimentaire. Ce projet comporte 4 actions-clés :

    1. La mise en réseau des acteurs de la filière agroalimentaire. Il s'agira de mettre en œuvre des activités permettant à tous les maillons de la filière – producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs – de se rencontrer et d'interagir ;
    2. La mobilisation vers une alimentation durable. Il s'agira ici de mobiliser le consommateur aux enjeux de l'alimentation durable et sur toutes les initiatives mises en œuvre en la matière ;
    3. La promotion des savoir-faire agroalimentaires transfrontaliers. Cette action vise à promouvoir les entreprises agroalimentaires pour les aider à se faire connaître et ainsi, leur permettre de développer leurs activités ;

    4. L’accompagnement au développement transfrontalier. C’est l'aboutissement du dispositif mis en place par les opérateurs. Il s'agira de leur permettre de développer leur potentiel de croissance par le biais de 2 leviers:
    - l'accompagnement personnalisé de ces TPE/PME dans leurs démarches de développement transfrontalier.
    - la concrétisation de leurs accès à de nouveaux marchés, notamment en facilitant l'introduction de leurs produits au sein de la restauration collective belge et française.

    Comme dans tout projet INTERREG, il appartient maintenant aux porteurs de ce projet de mettre en œuvre les actions retenues par les Autorités politiques et d’établir une feuille de route précise à construire à partir des orientations prioritaires identifiées dans la fiche projet.

    Au niveau des aspects budgétaires, l’intervention FEDER d’un montant de 895.360,37 euros pour les opérateurs wallons est complétée par un financement wallon de 707.612,74 euros au titre de la compétence économique du Ministre Jean-Claude MARCOURT. Pour davantage de détails, j'invite donc l'honorable membre à s'adresser à mon Collègue en charge de l’Économie.