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La collaboration entre Netflix et Wallimage

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 189 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 15/02/2017
    • de LAMBELIN Anne
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Selon des articles du journal l'Echo et le Vif, le géant américain, Netflix, s'apprête à diffuser, pour la première fois, une production qui sera filmée en Wallonie.

    En effet, Wallimage s'est engagé dans la production d'un téléfilm, "La femme la plus assassinée du monde", qui devrait être diffusée, dans les prochains mois, sur la plateforme de streaming. Le fonds wallon d'investissement devrait injecter 390.000 euros, soit 10 % du budget de la production, dans ce projet, porté par le producteur « Fontana » et tourné par un réalisateur britannique. Selon les attentes, ce montant générera 1,856 million d'euros de retombées économiques, soit un retour sur investissement de 476 %. L'entreprise américaine, Netflix, financera, quant à elle, 50 % du budget.

    Avec plus de 70 millions d'utilisateurs à travers le monde, cette production est une vraie aubaine pour la Wallonie et ses artistes.

    Monsieur le Ministre conforme-t-il cette production ? De même, confirme-t-il les probables retombées économiques du projet ? D'autres productions sont-elles prévues dans le futur avec le géant américain Netflix ? Est-ce un pallier dans le fonctionnement de Wallimage ?
  • Réponse du 21/02/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Lors de sa dernière session 2016, Wallimage a en effet décidé de s’engager dans la coproduction du film « La femme la plus assassinée du monde ». Il s’agit d’un projet international, France, Grande-Bretagne, Belgique, dont le producteur principal est la société belge Fontana.

    Confirmation : le fonds wallon participe à cette production à hauteur de 390.000 euros pour des retombées éligibles de 1,584.000 euros. Pour rappel, ne figurent pas dans les dépenses éligibles par Wallimage les dépenses effectuées dans le domaine Horeca qui viennent donc en sus.

    La précision est évidemment importante dans le cas de ce film puisque 30 jours de tournage (sur 34) auront la Wallonie pour cadre. Les retombées sont donc concentrées sur des professionnels du cinéma : techniciens et entreprises.

    Pour être précis, la convention passée lie Wallimage à Fontana et donc pas directement à Netflix. Fontana, par contre, a bel et bien un accord important avec Netflix qui en est le principal bailleur de fonds.

    C’est une première pour Wallimage d’être coproducteur aux côtés de Netflix. Mais « La femme la plus assassinée du monde » ne sera pas le premier produit portant la griffe Wallimage à être proposé en VOD sur la plateforme. En effet, après avoir été vendue à plusieurs chaînes de télévision, la série télé « La trêve » vient d’être acquise par Netflix pour être diffusée aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne.

    Est-ce là un palier pour Wallimage ? L’avenir nous le dira, mais c’est en tout cas une nouvelle vitrine importante pour le savoir-faire wallon en matière de traitement de l’image et du son.