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L'appropriation du Plan wallon de lutte contre la pauvreté (PWLP) par les acteurs de terrain de première ligne et les publics cibles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 60 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 16/02/2017
    • de DAELE Matthieu
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Le Plan wallon de lutte contre la pauvreté (PWLP) prévoit diverses mesures pour aider les personnes précarisées à sortir ou ne pas basculer dans la pauvreté.

    Soucieux que les acteurs de premières lignes se saisissent du contenu du Plan, le Gouvernement assurera une vulgarisation de celui-ci à travers différentes formes de communication (assemblées d’information et d’échanges, documents d’information vulgarisés à destination des professionnels de première ligne et des publics cibles...).

    Monsieur le Ministre-Président n'a pas souhaité nous spécifier le budget alloué à chaque mesure du Plan de lutte contre la pauvreté. Mais, peut-il me préciser quels sont le budget alloué à cette mesure spécifique, l'état d'avancement et l'échéance de sa mise en place ?
  • Réponse du 09/03/2017
    • de MAGNETTE Paul

    Le Plan wallon de lutte contre la pauvreté a été présenté à plusieurs reprises : au Comité stratégique du SPW, aux acteurs de première ligne ‑ les CPAS et le secteur associatif ‑, au Parlement de Wallonie, au Collège des fonctionnaires dirigeants ainsi que lors de divers événements ponctuels.

    Depuis juin 2016, plusieurs présentations du plan ont ainsi été réalisées :
    - le 8 juillet 2016, lors de ma visite au Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) afin de répondre aux questions des acteurs de terrain tant sur le plan que sur les problématiques liées à la précarité ;
    - le 21 octobre 2016, lors d’un débat citoyen au Parlement de Wallonie ;
    - le 28 octobre 2016, à l’ASBL Enéo (Mouvement social des aînés des Mutualités chrétiennes) ;
    - le 1er décembre 2016, devant la plate‑forme belge contre la pauvreté et l’exclusion sociale EU2020 ;
    - et le 16 février 2017, lors du salon des mandataires, dans le cadre de l’atelier intitulé « Le plan wallon de lutte contre la pauvreté, comment le décliner de façon efficiente au niveau local ? » qui a réuni de nombreux acteurs de terrain (CPAS, associations, plans de cohésion sociale…).

    Ces présentations ont été assurées par moi-même, mon cabinet ou le référent pauvreté wallon institué au sein du SPW. Ces démarches n’ont donc aucun impact budgétaire et, dans cet esprit, nous restons à la disposition de tous les secteurs qui voudraient bénéficier d’une présentation du dispositif.

    De plus, un triptyque résumant les mesures du plan, en se basant sur les questions posées via le portail d’information, a été conçu en collaboration avec le RWLP afin de s’assurer de son adaptation aux publics cibles. Il a été envoyé aux communes, CPAS, chefs de projets des plans de cohésion sociale, espaces Wallonie, abris de nuit, maisons d’accueil, relais sociaux, services d’insertion sociale, services de médiation de dettes et centres de services sociaux. Soit quelque 1 840 envois. Cet outil qui est également téléchargeable sur le site internet http://luttepauvrete.wallonie.be, s’adresse prioritairement aux opérateurs les plus concernés afin qu’ils puissent le diffuser largement auprès des publics cibles. Il a pour objectif de donner un aperçu global du plan, tout en guidant le lecteur vers le portail et les autres points de contact.

    L’édition de cette brochure représente un coût de 3 700 euros en 2016, prélevé sur l’AB 12.03 du programme 10.03. Elle sera mise à jour dans le courant de 2017, en fonction de l’état d’avancement des mesures du plan.

    Le site internet http://luttepauvrete.wallonie.be, en ligne depuis juin 2016, a enregistré 2 636 visites entre juin et décembre. Le coût de son élaboration est imputé à l’année 2016. La fédération des CPAS a bénéficié d’une subvention facultative de 25 000 euros pour la rédaction et l’actualisation de fiches en lien direct avec les aides octroyées par les CPAS et un marché public a été passé pour le webdesign, à hauteur de 5 000 euros (AB 33.01 du programme 10.02 et AB 74.03 du programme 10.02). La conception technique du site a été assurée par le département de la Communication du Secrétariat général du SPW et n’a donc pas eu d’impact budgétaire.