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La mise en place de pompes en gaz naturel comprimé (CNG)

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 485 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 16/02/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    L'un des freins à l'achat de véhicules fonctionnant au gaz naturel est le manque de stations-services en Wallonie. C'est la raison pour laquelle, en juin 2016, le Gouvernement wallon a adopté un cadre juridique permettant de soutenir l'installation de points de rechargement en gaz naturel comprimé (CNG).

    Le texte adopté précise les conditions d'installation et d'exploitation pour les opérateurs souhaitant installer un point de rechargement de CNG. Cette installation pourra se faire tant par un particulier à son domicile que par une société pour ses véhicules d'entreprise ou encore une station-service qui existe déjà. De plus, le texte favorise une mobilité plus respectueuse de l'environnement. Le CNG permet de réduire de 12 à 25 % les émissions de CO2 par rapport à un moteur Diesel ou essence.

    Actuellement, la Wallonie dispose de 8 stations CNG et d'autres devraient bientôt être accessibles. Il me semble primordial que la multiplication des pompes CNG aille de pair avec les offres plus nombreuses de tels véhicules par les constructeurs automobiles.

    La politique étant favorable au placement de ces pompes, quel est le plan d'action prévu pour atteindre cet objectif ?
  • Réponse du 07/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Depuis le début de la législature, le déploiement de stations- services délivrant du gaz naturel compressé s’articule autour de 2 axes :
    - clarifier le cadre juridique ;
    - stimuler les investissements privés en fournissant une flotte de véhicules susceptibles de s’y approvisionner.

    Les conditions sectorielles ont été publiées en décembre 2015 et les conditions intégrales ont été adoptées en première lecture par le gouvernement en juin 2016. La procédure d’information européenne pour ce dernier texte vient d’être terminée et il sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive prochainement. Cela terminera le volet juridique de cette question.

    En ce qui concerne le volet investissement, le gouvernement a adopté le 22 décembre 2016 un cadre général concernant la mobilité de demain, visant à tenir des objectifs ambitieux de diminution d’émissions pour le transport public et d’exemplarité pour les flottes dépendant directement des administrations régionales. Précisément, depuis cette année, 50 % des véhicules de la flotte publique wallonne remplacés doivent être des véhicules à carburant alternatif, propres ou très propres, et ce, en suivant l’évolution des performances écologiques de ces véhicules. À partir du 1er janvier 2030, 100 % des véhicules de la flotte publique wallonne remplacés seront des véhicules à carburant alternatif.

    De façon plus générale, pour agir sur ces leviers, plusieurs actions en cours de réalisation sont issues du plan Air-Climat-Energie et de la Stratégie de Développement durable permettant d’améliorer le réseau de distribution des carburants alternatifs (tant électrique que gaz naturel) et de promouvoir les véhicules faiblement émetteurs.