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Le soutien au développement des taxis collectifs

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 499 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 15/02/2017
    • de DAELE Matthieu
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le Plan wallon de lutte contre la pauvreté (PWLP) prévoit diverses mesures pour aider les personnes précarisées à sortir ou ne pas basculer dans la pauvreté.

    Les difficultés de mobilité pour les personnes en situation précaire peuvent constituer un réel handicap pour la mise en œuvre d’un processus d’intégration, et ce, malgré les dispositifs existants (tarifs préférentiels dans les TEC, taxis sociaux...).

    Les coûts liés à la mobilité, l’éloignement de certains logements et lieux de formation ou de travail, l’endettement parfois lié à l’achat d’un véhicule personnel sont autant de risques de paupérisation.

    Des services de taxis collectifs sont actuellement mis en place par certaines communes ou CPAS au travers du programme « Centrale des moins mobiles ». Le but de ce service est d’offrir des possibilités de transport aux personnes qui disposent de faibles revenus et ne peuvent donc pas se permettre de prendre les taxis ou d’acheter un véhicule.

    Concrètement, il s’agit de faciliter les déplacements à un prix plus accessible pour les moins mobiles et les personnes à bas revenus.

    Cette offre de service permet de sortir d'un certain isolement social et de favoriser l’implication dans la société civile.

    Pour capitaliser sur ces bonnes pratiques, le gouvernement entend poursuivre la politique des centrales des moins mobiles en Wallonie.

    Le Ministre-président n'a pas souhaité nous spécifier le budget alloué à chaque mesure du Plan de lutte contre la pauvreté. Dès lors, Monsieur le Ministre peut-il me préciser quels sont le budget alloué à cette mesure, l'état d'avancement et l'échéance de sa mise en place ?
  • Réponse du 07/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le plan lutte contre la pauvreté prévoit effectivement diverses mesures pour aider les personnes précarisées, notamment en matière de mobilité. La mesure 7.2 de ce plan intitulée « soutien au développement des taxis collectifs » n’est toutefois pas correctement libellée.

    Mon administration a invité le réseau du plan de la lutte contre la pauvreté à la nommer « soutien au développement aux services de transports d’intérêt général », conformément à la réglementation en la matière.

    En effet, il y a lieu de ne pas confondre les services de taxis collectifs et les services de transport d’intérêt général. Si les premiers offrent un transport effectué par un exploitant professionnel dûment autorisé, les seconds sont réalisés par un organisme agréé et garantissent l’application d’un prix maximum dans le cadre de la course effectuée, à savoir un montant de 0.35euros/km ou un forfait de 2.60euros.

    Les services organisés par les CPAS, ASBL ou communes, telles que les centrales des moins mobiles, sont précisément visés par la catégorie des services de transport d’intérêt général mieux connue sous l’appellation « taxis sociaux ».

    Les centrales des moins mobiles sont soutenues à travers la subvention accordée à l’ASBL Taxistop, qui a développé ce concept et qui a mis au point un logiciel spécifique pour en faciliter la gestion.