/

La volonté de Monsieur le Ministre de lutter contre les usines à chiens et à chats

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 503 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/02/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Monsieur le Ministre a récemment affirmé à travers la presse sa volonté ferme de lutter contre les élevages « intensifs » de chiens et de chats, susceptibles d’élever jusqu’à 1.500 chiens ou chats par an.

    C’est un signal positif à l’égard de l’élevage familial ou amateur, de même qu’à l’égard du bien-être animal de manière générale.

    Quels moyens et quel arsenal juridique sont à la disposition de Monsieur le Ministre pour atteindre cet objectif ? Quelles règles vont être concrètement durcies pour ces gros éleveurs ?

    Quelles en seraient les principales complications ?

    Quels objectifs en termes de timing s'est-il fixés ?
  • Réponse du 07/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce type d’élevage « intensifs » est porté par priorité sur la rentabilité, plutôt que sur le respect du bien-être animal. De ce fait, il est nécessaire de disposer d’un cadre juridique pour lutter contre cette pratique. Ainsi, l’avis du 1er décembre 2016 relatif à la réforme de l’élevage et du commerce de chiens en Wallonie, émis par le Conseil wallon du bien-être des animaux, sera utilisé afin d’implémenter de nouvelles règles en matière de conditions d’agrément des établissements pour animaux et de conditions de commercialisation des animaux.

    À l’instar du Conseil wallon du bien-être des animaux, il faut considérer que la limitation du nombre de portées à une par an améliore considérablement la situation actuelle et respecte davantage la chienne et son bien-être.

    Par ailleurs, plus le nombre de races commercialisées au sein d’un même élevage est élevé, plus les risques de méconnaissances des particularités de ces différentes races est importants. Il en découle un manque de conseils pertinents et des achats mal réfléchis.

    En outre, la mise en place d’une contribution prélevée lors de l’achat d’un chien ou d’un chat et dont le montant sera affecté à un fonds destiné à aider les refuges de Wallonie est à l’examen.

    Une consultation du secteur sera réalisée et permettra de mettre en évidence les éventuels obstacles liés à ces mesures, ainsi que les solutions à y apporter. Les travaux menés à ce sujet ainsi que la consultation évoquée se dérouleront au cours de cette année.