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Les plans de cohésion sociale

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 327 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 16/02/2017
    • de LECERF Patrick
    • à DERMAGNE Pierre-Yves, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville et du Logement

    La Région va raboter de 2,7 millions d’euros le budget alloué aux plans de cohésion sociale, sans toutefois préciser la façon dont ces économies seront réalisées, jetant le trouble et l’inquiétude chez les travailleurs sociaux du secteur et dans les communes, et ce particulièrement dans les communes rurales qui se sentent une nouvelle fois visées par la grande faucheuse wallonne.

    Ce gouvernement ne cesse de prôner la supracommunalité, mais ne fait rien de concret pour la soutenir.

    Je voudrais savoir si, dans ce dossier des plans de cohésion sociale, Monsieur le Ministre va considérer les groupements actuels de communes comme une seule et même unité de projet ou s'il va de nouveau imposer des conditions draconiennes que chaque commune devra remplir individuellement  ?

    Cette façon d’agir conduirait inévitablement à la disparition d’un grand nombre de plans de cohésion sociale ruraux et irait à l’encontre de la supracommunalité prônée par le gouvernement.
  • Réponse du 22/02/2017
    • de DERMAGNE Pierre-Yves

    Compte tenu du contexte budgétaire et en regard des efforts d’économies à réaliser en 2017, le Gouvernement a en effet proposé de réduire l’enveloppe allouée aux Plans de cohésion sociale de 2,7 millions d’euros pour cette année 2017.

    À cet égard, j’ai chargé la Direction interdépartementale de la Cohésion sociale du SPW de procéder à une analyse. Celle-ci est arrivée au Cabinet la semaine dernière et est en cours d’analyse.

    Néanmoins, comme le sait l'honorable membre, je viens d’entrer en fonction et je prends connaissance de l’ensemble des dossiers.

    J’ai été spécialement interpellé par cette problématique, je souhaite faire des propositions au Gouvernement Wallon, au prochain ajustement budgétaire, afin qu’aucune commune ne soit lésée.

    Plus précisément, pour en venir à l’objet de sa question, je tiens à le rassurer d’ores et déjà.

    Le fait d’avoir opté pour un PCS présenté en supracommunalité ne sera en aucun cas un critère retenu pour opérer une éventuelle réduction budgétaire. Le PCS sera en effet considéré comme une entité unique.

    Pour rappel, dans sa Déclaration de politique régionale, le Gouvernement encourage la mise en réseau et le partenariat entre les communes, les associations et l’ensemble des services impliqués dans des actions communales et supracommunales de cohésion sociale afin de travailler mieux, de manière plus efficiente, en mutualisant les moyens dédicacés au même objectif et partageant les bonnes pratiques de chacun

    Que les communes soient urbaines ou rurales, la volonté du Gouvernement wallon est de concentrer les moyens sur des actions luttant contre la pauvreté et la privation de l’accès aux droits fondamentaux et favorisant le « mieux vivre ensemble » de tous nos concitoyens, quel que soit leur niveau social.