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L’évaluation à mi-parcours du Plan hiver 2016-2017

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 577 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 21/02/2017
    • de WAHL Jean-Paul
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le Plan hiver wallon 2016-2017 - Priorité à la mobilité et à la sécurité des usagers, a démarré en octobre dernier.

    Je suis conscient que le Plan hiver se termine en avril et que de nombreux facteurs sont pris en compte pour calculer le coût du Plan hiver 2016-2017.

    Néanmoins, Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quels ont été les budgets consacrés jusqu’à maintenant pour le Plan hiver 2016-2017  ?

    Quelles ont été les initiatives prises dans le cadre du Plan hiver 2016-2017  ?

    Dispose-t-il déjà d’un bilan des diverses mesures visant à assurer au mieux la sécurité de tous les usagers de la route et d’améliorer leurs conditions de circulation sur les voiries régionales lors de précipitations hivernales ?
  • Réponse du 07/03/2017
    • de PREVOT Maxime

    D’un point de vue statistique et de manière globale, la première moitié du « service d’hiver » (3 mois du 15 octobre 2016 au 15 janvier dernier) a engendré les consommations suivantes :
    * 72.435 tonnes de fondants (sel) ont été utilisées - à comparer avec 74.000 tonnes qui est la moyenne sur 10 ans pour un hiver complet (6 mois)
    * en épandage préventif : 7.380 opérations totalisant 16.619 heures
    * en épandage curatif : 2.572 opérations totalisant 10.095 heures
    * en épandage localisé : 534 opérations totalisant 1.556 heures
    * en épandage avec déneigement : 1929 opérations totalisant 13.207 h
     
    Le coût total au 15 janvier est de près de 25.000.000 euros, à comparer avec 30.000.000 euros qui est la moyenne sur 10 ans pour un hiver complet (6 mois).
     
    Dans le cadre de ce service d’hiver, et ce en général, les mesures apportées pour la sécurisation des voiries sont les suivantes :
    * les 42 districts routiers et autoroutiers se mobilisent et les moyens sont déployés ;
    * au niveau autoroutier, si des conditions climatiques difficiles risquent d’être rencontrées, l’éclairage est maintenu sur tout le réseau ;
    * les panneaux à message variable sont allumés et affichent des messages de prudence ;
    * la Cellule d’Action routière se réunit afin d’évaluer la situation et au besoin de prendre des mesures complémentaires. Des communiqués de presse sont émis vers les médias et les fédérations de transporteurs. C’est aussi à ce niveau que sont décidés les passages en pré-alerte ou alerte qui déclenchent les diverses opérations et mesures particulières à prendre.
     
    J’ai demandé à ce que des collaborateurs de mon Cabinet participent à la C.A.R. afin de suivre au plus près la situation.
     
    Lors de l’épisode neigeux du 12 et 13 janvier, par exemple, la totalité des mesures prévues dans le plan neige ont été mises en œuvre, et l’ensemble des acteurs ont reconnu que les précipitations ont été bien anticipées et que le réseau a été praticable.