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Les emballages des fruits et légumes bio

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 527 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 21/02/2017
    • de LEAL LOPEZ Clotilde
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    L'enseigne Delhaize annonce qu’elle va cesser d’emballer les fruits et légumes vendus au rayon bio.

    Jusqu’à maintenant, ces produits étaient emballés dans un film plastique pour pouvoir les distinguer des fruits et légumes conventionnels vendus en vrac.

    Afin de les différencier, l'enseigne Delhaize va utiliser une technologie au laser pour les marquer du logo bio. C’est, selon elle, une méthode respectueuse de l’environnement et sans danger pour le consommateur.

    Néanmoins, elle prévient déjà que certains fruits et légumes ne pourront pas bénéficier de cette nouveauté, car leur peau est trop fragile.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu connaissance de ce procédé ?

    Peut-il confirmer que celui-ci est naturel et qu’il ne va pas altérer le produit ?

    Ce système ne va-t-il pas engendrer un coût supplémentaire aux produits bio ?

    Enfin, si celui-ci s’avère efficace, pourquoi ne pas sensibiliser les autres grandes surfaces afin qu’elles suivent cet exemple ?
  • Réponse du 13/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Toute initiative volontaire en faveur de la prévention des déchets mérite d’être saluée. De manière générale tant les producteurs que les importateurs et les acteurs de la distribution sont invités à faire preuve d’innovation, et à refuser les emballages qui se révèleraient superflus, ou problématiques en termes de recyclabilité.

    En l’occurrence, la technologie de marquage au laser de denrées alimentaires est utilisée dans d’autres pays depuis quelques années déjà. Elle permet visiblement de supprimer certains emballages : étiquettes autocollantes, voire films plastiques. Si elle est couplée à la suppression de l’usage des sacs plastiques à usage unique pour les fruits et légumes vendus en vrac, ou d’autres formes de préemballage des fruits et légumes, elle augure de réelles perspectives en termes de prévention quantitative et qualitative des déchets d’emballages.

    Imposer ce type de marquage de manière généralisée relèverait plutôt de la compétence de l’autorité fédérale. Au niveau régional, ce type d’initiative pourrait être inclus dans le plan de prévention des entreprises responsables d’emballages du secteur de la distribution. Un tel plan est imposé par l’accord de coopération interrégional relatif à la prévention et la gestion des déchets d’emballages. Avant cela, il y a toutefois lieu d’examiner préalablement le potentiel et les implications avec les acteurs concernés, en ce compris les producteurs du secteur agricole.